Musique : le groupe Les Cracks de Just Info en concert

Samedi 23 Novembre 2013 - 17:30

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Invité par l’émission Variétés samedi soir (VSS) de la Radio télévision nationale congolaise, le groupe a également donné pour la première fois un concert populaire dans la commune de Yolo à Kinshasa

Ce concert s’inscrit dans le cadre de la promotion des deux opus de cet album : Tout est accompli et Mobembo ya Itatolo produit en l’espace de neuf mois par les éditions LePrisque. Le groupe qui ne compte plus produire d’autre album pour le moment a décidé d’affronter le public, afin de se faire connaître.

Le groupe managé par Asie Dominique de Marseille s'est fixé un délai de deux ans pour sa promotion. Celle-ci a commencé par Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo : une ville réputée musicale.

Avec ses deux opus de rythmes variés, les crackeurs et les crackeuses de Jus Info peuvent affronter tous les publics. Car, même avec une cravate, on peut danser en rythme. C’est ainsi qu’après un spectacle au studio Maman Angebi de la RNTC, organisé par l’émission VSS présenté par Dieudonné Yanguma, le groupe managé par Asie Dominique de Marseille a offert dans la commune de Yolo un concert populaire. Il a été très applaudi par le public venu nombreux.

Notons qu’avant de traverser la rive, le groupe Les Cracks de Just Info a présenté à la presse le DVD de son maxi single Mobembo ya Itatolo. On y retrouve l’intégralité des clips dont : Mobembo ya Itatolo, Mwana ékongo, Amour British et Mwana étiké.

Pour le moins que l’on puisse dire, la musique du groupe Les Cracks de Just Info est une musique saine. L’habillement des artistes est normal, c’est-à-dire qu'aucune partie corporelle n’est exposée afin de respecter la pudeur africaine. Il y a également une grande variation des rythmes musicaux et notons un autre aspect important, tout le public participe et chante.

À propos du groupe, son manager a déclaré qu’ils allaient exceller dans la vertu et non dans la bêtise pour se faire écouter. « Nous sommes dans la capitale de la musique africaine et devons diffuser une musique  qui ne déshonore  pas l’Afrique. Le côté éducatif doit primer. Nous recevons beaucoup d’étrangers qui viennent dans le cadre du Fespam, nous devons leur présenter de la bonne musique pour qu'ils achètent des disques de qualité. Si nous faisons le contraire, un jour, l’Union africaine pourrait nous retirer ce festival parce qu’on aurait dépravé les mœurs. »

L’album Mobembo ya Itatolo, a ajouté le manager du groupe se vend très bien au Gabon. Il a donc invité la presse à faire également la promotion de cet orchestre. Car aucun groupe musical ne peut prendre de l’envol s’il ne bénéficie pas de promotion.

 

Bruno Okokana