Musique : l’artiste musicien Kaly Djatou fait un triomphe à Central Bar

Ces soirées s'inscrivent dans le cadre du soutien de l’éducation de la culture du conte et du développement des projets culturels locaux initiés par Africa Graffitis et des partenaires venus de France. À Central Bar, l’artiste musicien Kaly Djatou a fait étalage de son talent à travers un répertoire fait non seulement des vieux succès qui ont fait sa renommée depuis près de trois décennies - comme Premier salaire, Demain kizamen - mais aussi des tubes qui meublent son album sorti il y a trois ans, sans oublier les nouvelles chansons qui figureront dans son album en préparation. En communion avec le public, il a chanté : Moutombo, Maman, Dizi dia Zengui, Sabine. Ce concert live, baptisé 100% Acoustique, a été un vrai régal pour les mélomanes friands de la musique à texte et des belles sonorités langoureuses et mélodieuses.

Au cours du concert qui a duré près d’une heure et demie, Kaly Djatou n’a pas résisté à chanter le morceau Congo, devenu un classique de la chanson populaire congolaise, mais aussi le deuxième hymne du pays par sa thématique prônant l'union et la paix, gage du développement. Entonné en choeur par le public, ce fut un des hauts moments de cette soirée. Epigone de Jacques Loubelo, disparu en fin d’année dernière, Kaly Djatou a fait un témoignage émouvant pendant son intermède musical. « Le doyen Jacques Loubelo m’a demandé de ne jamais arrêter de chanter pour le pays, j’ai peur car la responsabilité est grande. Je ne sais pas si je vais réussir à l’assumer », a-t-il déclaré avec émotion. Avec sa voix tonique, Kaly Djatou s’impose aujourd’hui comme le griot, à cheval entre la vieille musique et la nouvelle, par ses chants envoûtants et ses envolées mélancoliques inimitables.

Après le Central Bar, les soirées culturelles se sont poursuivies le 28 janvier, avec un cabaret sauvage au Bar Ceragon, au fond de Tié Tié dans le 3^e arrondissement, et vont se clôturer le 30 janvier à l’inspection sectorielle de la jeunesse de Tié Tié lors d’un inédit apéro-conte.