Musique : la maison MCI productions juge satisfaisantes les ventes de l’album "Le temps de l’esprit"Jeudi 22 Mai 2014 - 17:30 Le promoteur de MCI, Claude Isidore Miéré, producteur de la sœur Belle Agniélé, a dressé le bilan des deux albums de ce chantre de la musique divine : « Conversion » et « Le temps de l’esprit » mis sur le marché respectivement en 2009 et 2013 Le dernier album de la sœur Belle Agniélé, mis sur le marché en 2013, poursuit son petit bonhomme de chemin. Pour le promoteur de la maison MCI productions, les ventes de cet album qu’on peut retrouver au Casino (ex-Score) ou encore, les ventes de proximité, sont satisfaisantes. Pour preuve, les 1.000 exemplaires versions Europe en boitier cristal, ont été liquidés le jour même de la présentation de l'album à l’hôtel Ledger Plazza (ex-Méridien). À cette occasion, des ventes ont été faites en gros. Par ailleurs, les 5.000 exemplaires version Afrique produits en Chine ne sont pas encore totalement épuisés, mais ça se passe très bien, puisqu’il n’y a plus rien dans les dépôts, tous les exemplaires étant dans le circuit. S’agissant du DVD, Claude Isidore Miéré en a produit 2.000 en version Afrique (réalisés en France) et 2.000 en version cristal. À ce niveau tout se passe bien également puisqu’il vient de lancer un deuxième lot de 1.000 DVD en version Afrique et de 1.000 DVD en version cristal, pour éviter une éventuelle rupture de stock. Faisant l’étude comparative des ventes du premier et du second album, le promoteur de la maison MCI productions est satisfait, faisant remarquer que même le premier album « Conversion » continue de se vendre. « Les deux albums se vendent très bien. C'est une preuve que la sœur Belle Agniélé s’est confirmée. Aujourd’hui, tout le monde la connaît, et elle est devenue très populaire. Les gens aiment des chansons comme Musique divine ; Nkolo bikamua ; Kumama, figurant dans le nouvel opus, tout comme Nzambe monene ou Conversion, musiques contenues dans le premier album. C’est dire que son répertoire a évolué », a rappelé le producteur. En effet, le premier album de la sœur Belle Agniélé contenait dix cantiques. Peu avant le second, elle a mis sur le marché un maxi single de deux chansons, et enfin l’album « Le temps de l’esprit » avec treize chansons. Aujourd’hui, elle a au total vingt-cinq chansons, toutes accompagnées de clips. Ce répertoire assez large permet dorénavant de toucher toutes les couches de la population. Il sied aussi de retenir que le second album n’efface pas le premier, mais il est venu plutôt conforter la position de la sœur Belle Agniélé dans ce pays et dans le monde musical sacré ici ou ailleurs en France. « Il faut reconnaître qu’avec ce nouvel album, il y a des gens que j’ai plus vus maintenant qu’avant. c'est cela la notoriété d'une artiste. » Le public réclame des productions scéniques La promotion qui avait commencé avec fracas, s’est estompée tout d’un coup. La raison, explique le producteur, est très simple. « Brazzaville manque de salles de spectacles. Or pendant la période des grandes pluies, on ne peut pas se hasarder à organiser un concert en plein air. Et la salle du Palais des Congrès pouvant abriter des spectacles, est en travaux. Il faut donc attendre la saison sèche, donc à partir de juin, on va pouvoir relancer la promotion scénique », a indiqué Claude Isidore Miéré, qui entend faire prester l’artiste dans plusieurs localités du pays. Rappelons que la Belle Agniélé s’est déjà beaucoup produite à Brazzaville. Lors de la présentation officielle de son premier album, du festival panafricain de musique, des concerts en prélude à la rentrée scolaire 2013-2014 destinés aux élèves, de la croisade au mois d’avril au quartier Plateau des 15 ans, ainsi qu’à Kinshasa en RDC où un chantre de renommée l’avait invitée. « Nous prolongeons l’évangile par la chanson, car il y a des gens qui ne connaissent pas la Bible ou ne vont pas dans une église. Mais par la chanson, ils écoutent le message et fredonnent un air musical », a-t-il déclaré. Enfin, il a annoncé que le groupe Les Roches des âges, composé à 100% de Congolais de Brazzaville, répète trois fois par semaine, et vient de recruter une jeune sœur qui joue du synthé. Selon un des membres du groupe : « Nous voulons faire une musique chrétienne destinée à tout le monde à tout instant de la journée. Je crois qu’en toute modestie, nous avons réussi. » Notons qu’en deux albums, la sœur Belle Agniélé a déjà reçu près d’une dizaine de trophées. Très modestement, elle affirme ne pas jouer de la musique sacrée pour les trophées. Son vœu est plutôt que « Dieu sache que sur terre, il y a son chantre qui fait quelque chose pour lui ». Bruno Okokana Légendes et crédits photo :La pochette de l’album « Le temps de l’esprit ». |