Musique : Jackson Babingui annonce trois concerts ce week-end à Pointe-Noire07-08-2014 14:15 Les Ponténegrins, habitants de Pointe-Noire, auront le choix entre les trois sites que cet artiste musicien congolais a retenus pour ses spectacles : le 8 juillet à la Sanza, le 9 juillet à Basango et le 10 juillet à l’espace culturel Jean Baptiste Tati Loutard. Jackson Babingui, qui réside depuis une vingtaine d’années en France, va se produire dans la ville sur invitation du groupe ED Events. L'idée est de faire découvrir l' artiste au public mélomane de Pointe-Noire, la musique pratiquée par Jakson : l’afro jazz et un gospel tinté de musiques traditionnelles du pays. Très attaché à ses racines congolaises, Jackson Babingui chante l’amour fraternel, la vie, la joie et autres en langues lari et lingala. Auteur compositeur, chanteur et multi-instrumentiste (guitare, trompette…), il a roulé sa bosse dans plusieurs groupes avant d’entamer une carrière solo. Jackson Babingui a notamment joué dans des chorales de Brazzaville, dans des groupes comme les Anges, des groupes de gospel en France dont Les Palatas. L’artsite a aussi travaillé avec des grands comme Biks Bikouta et Myriam Makeba qu’il a accompagnée lors de son concert à Brazzaville. C’est en 2007 qu’il livre son premier concert afro jazz à l’Opus café à Paris. Il sort son premier album intitulé Wua en 2009, puis un single de deux titres consacré à la célébration des 50 ans d’indépendance du Congo, avant de mettre son deuxième album intitulé Bizaléli sur le marché du disque en 2012. Jackson Babingui s’est déjà produit à Brazzaville en 2009, mais c’est pour la première fois qu’il livre un concert à Pointe-Noire. L’artiste, qui promet des bons moments aux Ponténegrins, a opté pour une musique berçante, éducative et respectueuse des mœurs comme celle qui a marqué son enfance. « Je mets un soin particulier dans mes textes », a-t-il confié, souhaitant que l’on fasse plus découvrir, rendre visible la musique éducative, la musique de recherche qui montre la diversité de la musique congolaise. « Notre pays gagnerait à connaître et surtout à faire connaître cette musique respectueuse et éducative même quand elle fait danser. C’est dans cette direction que je m’inscris », a-t-il dit, souriant et heureux de se retrouver dans la ville océane. Lucie Prisca Condhet N’Zinga Légendes et crédits photo :-Jackson Babingui |