Moussa Touré à Brazzaville

Samedi 19 Octobre 2013 - 8:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le réalisateur sénégalais est arrivé dans la capitale congolaise le 18 octobre 2013 dans le cadre de l’organisation d'une master-class de formation au profit de réalisateurs nationaux. La projection de son dernier film, La Pirogue, est programmée samedi à l’Institut français du Congo

Cette formation réalisée grâce au soutien de l’association Clap Congo, présidée par Claudia Haïdara-Yoka et de l’IFC, a sélectionné dix réalisateurs congolais, dont cinq de Télé Congo, en vue de les aider à parfaire leurs connaissances en production cinématographique. D’une durée de trois jours, la formation a consacré la première journée aux concepts de base, comme celui de l’écriture d’une œuvre cinématographique. Cet élément est jugé fondamental dans ce domaine.

Quant à la projection du film La Pirogue,  sorti en 2003, il a bénéficié de l’assistance d’une personnalité congolaise. Ce n’est donc par hasard que Moussa Touré a tenu à montrer l’originalité de cette production aux Congolais. D’ailleurs la thématique abordée n’est pas si loin de certains rêves actuels des Africains. Il s’agit du phénomène bien connu de l’immigration des Africains vers l’Europe à bord d’embarcations de fortune… L’avant-première a lieu ce samedi à 18h00.

Moussa Touré commence sa carrière très jeune dans le cinéma, d’abord en tant que technicien puis assistant et ensuite réalisateur. Il réalise son premier court-métrage en 1987. C’est en 1991, des années plus tard, que l’on découvre son premier long-métrage, Toubab Bi, primé de nombreuses fois. Notons à son actif, la réalisation d'un film avec l’Unicef, To zali ébélé. Moussa se lancera en 2002 dans la promotion de documentaires africains dans le cadre du Festival Moussa invite à Rufisque, au Sénégal.

Notons que le film La Pirogue a reçu 21 nominations dans le monde et quatre prix jusqu’ici. Notamment, aux Rencontres internationales du cinéma de patrimoine 2013, le prix Henri-Langlois Trophée du cinéma francophone. Puis Lumières de la presse étrangère 2013, meilleur film francophone ; Journées cinématographiques de Carthage, Tanit d’or 2012 ; et au Festival Écrans noirs, l'Écran noir du meilleur film 2013.

 

Luce-Jennyfer Mianzoukouta