Mode : Alfred-Monique Ondzé-Abouem lance la coiffe de l’indépendance

Samedi 5 Juillet 2014 - 0:30

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La particularité de cette coiffe est qu’elle arbore les couleurs nationales (le vert, le jaune et le rouge). L’initiatrice de ce modèle souhaite le présenter aux femmes lors des festivités du cinquante-quatrième anniversaire de l’indépendance du Congo à Sibiti, dans le département de la Lékoumou

La fête nationale du Congo a lieu le 15 août de chaque année. À un mois de l’événement, les idées jaillissent, surtout chez ceux qui veulent apporter leur touche à la fête. Parmi eux, il y a Alfred-Monique Ondzé-Abouem. Cette artiste vient de créer un concept dans le domaine de la coiffure. Il s’agit de la coiffe de l’indépendance. C’est ce cadeau qu’elle offre aux Congolaises.

« J’ai constaté que depuis toujours les gens mettent le drapeau de la nation sur les tee-shirts, les pagnes, mais jamais sur la tête. Alors, pourquoi ne pas faire un coucou à toutes les dames et à notre public bien aimé en offrant carrément le drapeau sur la tête ? Raison pour laquelle je propose des barrettes, des postiches, notamment à travers la coiffe de l’indépendance… pour que tout le monde soit content ! »

À ce propos, elle a mis une pyramide aux couleurs nationales. « Je suis née artiste et vu que les artistes ne dorment pas, j'ai publié tout récemment le roman Une vie de brimades en terre promise, et en attendant que le deuxième, intitulé Ah mon temps ! qui paraîtra au mois de décembre 2014, soit prêt, j’ai voulu faire un coucou aux Congolaises et à la nation qui nous offre la paix, en leur offrant ce bouquet de fleurs. »

L’artiste reconnaît tout de même que lorsqu’on crée, c’est pour que les gens prennent, parce que si tu ne veux pas que les gens prennent, mieux vaut ne pas créer. Elle dit être ravie de voir les candidates à l’élection de Miss Indépendance coiffées à l’indépendance. Elle souhaite les coiffer elle-même si elle peut s’entendre avec le promoteur de cette compétition de beauté. Pour le reste, la coiffeuse demande qu'on se rapproche d’elle.

Bruno Okokana