Médias : le CSLC prévoit d’instituer une émulation des professionnels de la communication et de l’information

Le CSLC va récompenser les professionnels de l’information et de la communication qui se seront distingués toute l’année par leur savoir-faire ainsi que les médias eux-mêmes pour leur organisation administrative et technique, la qualité de leurs productions et le contenu de leurs programmes.

Pour l’année 2014, le président de l’institution de régulation a annoncé que le CSLC poursuivrait les chantiers débutés en 2013 comme l’organisation de séminaires de formation à l’attention des professionnels des médias ainsi que le dialogue proactif avec leurs promoteurs en vue de renforcer le partenariat avec les ONG et associations œuvrant dans le domaine de l’information et de la communication.

Le président du CSLC a rappelé qu’à ce jour, moins de 5% sur près de 90% des médias jugés non conformes avaient rempli leurs obligations. À cet effet, il a lancé un dernier appel à tous les promoteurs des médias de presse écrite et audiovisuelle à respecter les mesures en vigueur.

Le conseil a décidé d’étendre le délai jusqu’au 2 mars 2014 pour ne pas donner à certains des prétextes fallacieux liés au temps. Le CSLC, a dit le président, se montrera intraitable envers les médias qui ne se seront pas préoccupés de leurs obligations légales.

La démocratie, a indiqué Philippe Mvouo, ne peut s’épanouir dans l’indiscipline et le désordre et la République ne peut se construire dans l’anarchie. Il a annoncé que des sanctions très sévères sans possibilité de recours, comme la fermeture, seront prononcées contre les médias qui persisteront à camper dans leur posture d’irrégularité.

Philippe Mvouo a invité les hauts conseillers et le personnel du conseil à intégrer l’immensité des tâches qui les attendent au cours de l’année 2014. Parmi ces préoccupations, il y a : la mise en œuvre du programme d’activités 2014 ; la réactualisation des documents fondamentaux de l’institution pour rendre véritablement opérationnelles les commissions spécialisées ; la consolidation du monitoring ; la gestion rationnelle des fréquences ; le passage au numérique ; la préparation de la prochaine conférence mondiale des radiocommunications ; ainsi que le renforcement des partenariats avec les réseaux des régulateurs des médias tant au sein de l’espace francophone qu’au plan africain.