Make-up : 44 jeunes femmes formées gratuitementSamedi 18 Novembre 2017 - 7:14 La formation a eu lieu le week-end dernier, à Brazzaville, sur le thème « Une femme-un métier », avec pour but non pas seulement de valoriser le métier de maquillage mais aussi de permettre aux jeunes femmes d’avoir une activité rémunératrice. La formation en make-up, autrement dit maquillage a été organisée par l’agence Négro Pictures communication (NPCom) dont le manager est Akim Le Négro (cinéaste, réalisateur, animateur télé et opérateur culturel). L'initiative avait pour objectifs principaux de développer l’esprit entrepreneurial chez la femme congolaise, la rendre indépendante et réduire le taux de chômage à travers ce métier. Il s'agit de donner de la valeur à la femme congolaise, autrefois travailleuse et de l’encourager à exercer un métier qui peut être libéral à son égard. L’agence NPCom, en collaboration avec de jeunes maquilleuses professionnelles, a mis en place une petite série de formation en make-up autrement pou atteindre ce but et également montrer l’importance de cet art qui est en même temps un métier. "Si le travail assure l’indépendance et que l’indépendance est cet état d’autonomie et de liberté total d’un individu, donner une formation gratuite à la femme congolaise serait de l’aider à être indépendante et entrepreneuse", a précisé l’organisateur de cette formation, Akim Le Negro. Animée par une jeune maquilleuse congolaise autodidacte, en la personne de Nathalie Kenzo, la formation n’a duré qu'une journée car elle n'a pas bénéficié du soutien financier des partenaires ou des sponsors. Nathalie Kenzo, l’une des rares jeunes congolaises qui se fait remarquer dans ce domaine, a partagé sa connaissance acquise sur le tas et non dans une école d’esthétique aux 44 participantes et un hommey compris. Remplie de talent, elle consacre son temps à se former sur le net à travers des tutoriels et des échanges. Akim Le Negro a invité les apprenantes à se départir de la distraction et surtout à s’y mettre dans cette formation. « Ne découragez pas nos énergies qui ont travaillé nuit et jour pour l’aboutissement de ce projet. Le nombre prévu était trente (30), mais nous avons débordé par amour que nous avons pour vous. Nous sommes en phase d’expérimentation. Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Owando, Ouesso,… nous attendent pour ce projet. De ce fait, nous lançons un appel aux partenaires, sponsors, organismes internationaux, aux entreprises privées et aux personnes de bonne volonté de soutenir ce projet afin de donner à la femme congolaise un métier. Car aider ce projet, c’est aider la femme », a-t-il déclaré. Pour Akim Le Negro cette formation gratuite a été un véritable succès. Car pour trente places prévues, il y a eu pratiquement cent-cinquante demandes. Quarante-huit personnes avaient été finalement retenues mais quarante-quatre ont été formées. « Cet engouement de se former manifesté par les jeunes prouve, à suffisance, qu’il manque d’initiatives de ce genre en République du Congo. Si plusieurs sociétés ou sponsors s’y engageaient, l’on ne devrait plus parler d’un taux de chômage assez élevé. Or, il se trouve qu’il n’y a que GHS hôtel, la seule entreprise qui a cru en ce projet et a accepté d’accompagner cette formation en nous offrant sa salle de conférence pour toute la journée avec toute la logistique possible», a déploré Akim Le Negro, avant de s'interroger: «A quoi sert l’implantation de plusieurs entreprises privées en terre congolaise, lorsque celles-ci n’aident pas ou ne sponsorisent pas des activités culturelles ou des activités de ce genre ? A quoi sert l’implantation de plusieurs entreprises privées en terre congolaise, lorsque celles-ci ne répondent même pas aux différents dossiers déposés dans leur secrétariat?». Enfin, la prochaine phase de cette formation pourra voir lieu le mois prochain. L'organisateur a lancé un appel à la ministre de la Jeunesse et de l’instruction civique pour les accompagner. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photos 1&2 : Une séance de maquillage pendant la formation Notification:Non |