Livres : l’évaluation et l’accompagnement personnalisé, remèdes à l’échec scolaire

La formation dont bénéficient les enfants scolarisés dans les écoles secondaires conventionnées catholiques de Bukavu est constituée de plusieurs étapes d’évaluations successives. Une manière de les mener à progresser mais aussi de remédier aux lacunes le plus efficacement possible. Dans ce contexte, le prêtre est formel. On ne peut plus explicite sur le sujet, pour lui, le meilleur procéder pour « Remédier à l’échec scolaire dans les écoles catholiques de Bukavu » passe « Par l’évaluation et l’accompagnement personnalisé ». C’est que l’intitulé de son ouvrage propose, de prime abord,  un moyen convenable pour trouver la solution à un problème qui n’est assurément pas irrémédiable.

De plusieurs ordres, les évaluations qui sont successivement diagnostique, formative et sommative font leur preuve. Plus particulièrement, la dernière évaluation, du fait qu’elle permet de rendre compte des résultats des élèves, elle donne la possibilité d’établir un accompagnement personnalisé en cas d’échec. Sujet que Patrice Mukata Bayongwa aborde à travers les 358 pages du premier volume de Remédier à l’échec scolaire dans les écoles catholiques de Bukavu.

L’auteur pense que les résultats négatifs obtenus par les apprenants au terme de l’apprentissage ne sont pas toujours synonymes de leur stupidité. Mieux, il estime que si l’élève n’a pas été à la hauteur, s’il a échoué donc, « l’on ne doit pas chercher le coupable ». D’avis que l’échec « n’est pas une fatalité », le docteur en Sciences de l’éducation propose une attitude conciliatrice face à cette réalité. Pour lui, il serait convenable, dans pareil cas, « de dialoguer avec lui (l’élève) en toute confiance et amitié pour en détecter les causes ». Et l'auteur de renchérir qu’il serait indiqué de« lui proposer ensuite un accompagnement personnalisé en vue de lui montrer les stratégies réalistes pour mobiliser ses potentialités ». Ce, parce que l’abbé Patrice Mukata reste convaincu qu’ « il n’y a pas d’élève nul », car il relève ici le fait que « tout enfant est éducable ». Et, donc mieux que quiconque après avoir porté ses recherches sur l’évaluation, l’échec scolaire et l’accompagnement personnalisé des élèves, il peut se permettre de déclarer en connaissance de cause qu’« il suffit de le prendre, ensemble, tel qu’il est et où il en est pour l’emmener vers l’autonomisation ».