Livres : Kin Kiesse bientôt en librairie

Le collectif « Moziki littéraire » de la RDC est composé des auteurs-performeurs Marie-Louise Bibish Mumbu, Fiston Nasser Mwanza et Papy Maurice Mbwiti. Ces trois auteurs vivent dans des pays différents, établissent entre eux un pont littéraire et échangent leurs préoccupations, leurs souvenirs sur les thèmes qu'ils ont choisis. Avant d’être un recueil de textes, Kin Kiesse- Les écritures congolaises est une performance artistique, un défi de l’écrit, du dire, de l’écoute et du non-silence. Le spectacle a été joué en octobre 2013 lors de la 30^e édition du festival « Les Francophonies en Limousin ». À cette occasion, la création littéraire visait à inventer en direct pour recréer, dans le jardin où se tenait festival, une ambiance digne de la ville de Kinshasa, notamment le « Bloc » de Bandal. Cette création littéraire était faite de lectures, de jets de mots, d’images et de musiques. Le public pouvait notamment écrire des bouts de texte pendant le déroulé de la performance.

Dynamiques mouvements d’écriture

Le collectif d'auteurs congolais du « Moziki littéraire » a récemment pris part à Montréal au festival « Dramaturgies en dialogue » dont l’un des objectifs cette année était d’explorer les dynamiques mouvements d'écriture qui se développent sur les rives du fleuve Congo. Le collectif y a ainsi présenté la nouvelle mouture de son « Moziki ».En outre, le festival a également présenté un aperçu de ce qui s'écrit en français à Kinshasa et à Brazzaville à travers les voix puissantes et singulières de Marie-Louise Bibish Mumbu avec l’œuvre « Bibish de Kinshasa »; Fiston Mwanza Mujila avec « Et les moustiques sont des fruits à pépins… » et Dieudonné Niangouna avec « Bienvenue au Congo! » et «  + M'appelle Mohamed Ali ».  

Le « Moziki Littéraire » a débuté en septembre 2011 lorsque  Marie-Louise Bibish Mumbu, Fiston Nasser et Papy Mbwiti se sont donné un rendez-vous pour écrire sur un même thème au même moment, quel que soit le lieu où ils se trouvent. Le premier thème exploité était La peur.