Livres : Joël Ipara Motema initie à l’anthropologie médicale et de la santé

Jeudi 27 Février 2014 - 15:15

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Articulée en huit chapitres, la publication de l’anthropologue congolais « propose des notions de base à propos de la culture dans l’optique de mieux cerner les attitudes des patients en situation de soin ».

 GESTION DES ASSURANCES Manuel à l'usage des étudiants de licence en gestion de la RD Congo François Lukau Nkodi Préface de Honorable Simon Mboso Kiamputu, ministre honoraire et Pdg de Sogedic-Assurances Harmattan RDC COURS, MANUELS, ANNALES GESTION, MANAGEMENT, ENTREPRISES AFRIQUE NOIRE République Démocratique du Congo  Ce texte aborde la gestion des assurances dans ses deux aspects, en l'occurrence, la gestion des assurances des entreprises et la gestion des entreprises d'assurances. En prérequis incontouPorté sur les fonts baptismaux ce mois de février, Initiation à l’anthropologie médicale et de la santé a le privilège de s’ouvrir sur la préface du chef du département d’Anthropologie de l’Université de Yaoundé I, le Pr Mbonji Edjenguélé. L’ouvrage de 176 pages a de même l’avantage d’avoir pour postfaceur, son homologue congolais, le Pr Jeannot Wingenga Wi-Ependo.

Les notions proposées par Initiation à l’anthropologie médicale et de la santé, souligne l’auteur, ne sont pas des définitions a retenir par cœur. Le livre devrait emmener plutôt à se saisir de la logique de la démarche des sciences anthropologiques dans le monde de la médecine/santé et du type d’aide qu’elles peuvent apporter à la pratique de la santé. Dès lors, il est compréhensible que le directeur des recherches de l’Institut des musées nationaux du Congo amorce son ouvrage en se questionnant à propos de l’anthropologie médicale entendue comme science humaine, sous-branche de l’anthropologie générale au vu de ses objets, des étapes évolutives de sa pensée et de ses approches ou modèles théoriques.

Et, de fil en aiguille, le Pr Joël Ipara définit ensuite le concept santé, de bien-être ainsi que les facteurs ou les déterminants qui l’influencent dans le second chapitre. Poursuivant sa pensée, après avoir circonscrit le sens donné au concept maladie quitte à établir un lien entre les valeurs culturelles et les réseaux sémantiques de la maladie dans le troisième chapitre, son propos dans le quatrième dit l’importance de la culture dans la consultation médicale et articule de même sa place dans la pratique médicale.

L’autre moitié de l’Initiation à l’anthropologie médicale et de la santé aborde un discours plus pratique à commencer par les soins en milieu hospitalier, le sujet du cinquième chapitre. Le sixième, quant à lui, se penche sur la relation médecin/malade. Ici, fort de son expérience en anthropologie culturelle et médicale, il s’emploie à montrer de quelle manière la qualité des rapports entre personnel médical et malade est susceptible d’être améliorée. Ce, dans l’optique d’une prise en charge efficace.

L’avant dernier chapitre s’arrête sur le rôle des médicaments dans la relation thérapeutique. Il a pour objet la dimension symbolique du traitement, indique les raisons de la prise du remède, mentionne la dimension fétiche qui peut y être attachée. Y sont également évoqués le procédé de prescription d’un médicament ou d’administrer un remède. Le dernier chapitre s’étend sur l’approche culturelle de l’accueil du patient. Car il reste d’avis qu’elle (l’approche culturelle) « peut donner un sens à des comportements qui, sans elle, pourraient paraître négatifs ». Et l'ouvrage de ponctuer alors le fait que « si des billets culturels ne sont pas correctement interprétés, leur signification peut être déconcertante pour l’infirmière, le médecin et l’agent de santé ».

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

La couverture de "Initiation à l’anthropologie médicale et de la santé"