Livres : Davis Valentin Sianard publie « Lettre à la République- L’heure est grave »

Militant des droits de l’Homme et de la démocratie,  Davis Valentin Sianard invite à travers ce livre les gouvernants et les gouvernés à méditer sur les propositions de réformes institutionnelles qu’il soumet.

« Lettre à la République- L’heure est grave » est structurée en deux parties, à savoir : Réformes constitutionnelles  et Graines fécondes pour un Congo émergent et prospère. Chaque partie contient des sous-titres. La première partie regorge : Une nouvelle composition du Parlement ; Critères pour être président de la République ; Sur la gouvernance électorale ; Le suffrage universel indirect comme système d’élection du président de la République ; Le grand débat télévisé entre les deux candidats au second tour de la présidentielle ; Pour une vraie Justice indépendante ; La Cour correctionnelle de la République ; La presse un véritable pouvoir et La loi-cadre patriote.

La deuxième partie quant à elle, contient les sous-titres suivants : Pour former une vraie nation congolaise ; Une vraie décentralisation ; Un gouvernement de techniciens ; Réforme du poste de directeur général du contrôle des marchés publics ; Consultation du Parlement pour tous types de contrats miniers et forestiers ; La municipalisation industrielle ; Créer un service d’orientation pédagogique dans les écoles publiques ; Inciter les jeunes à choisir les métiers de la terre au lieu des métiers bureaucrates ; Le tourisme balnéaire pour préparer l’après-pétrole ; Le métro brazzavillois ; Développer l’enseignement supérieur ; La loi ignorance zéro des droits de l’Homme.

En effet, la victoire du « Oui » face au « Non », lors du référendum du 25 octobre 2015, a conduit notre pays dans une nouvelle République. Comme le chef de l’Etat l’a souligné dans son discours d’investiture le 16 avril dernier, cette nouvelle République doit être une République de la « Rupture ».

Préfaçant le livre de Davis Valentin Sianard, Pierre Ntsemou, critique littéraire, a écrit : Dans les aphorismes, maximes et sentences des racines orales de l’Afrique, l’on apprend que c’est dans la besace des jeux d’un enfant qu’on peut trouver une herbe fétiche ou un remède à un mal qui, inexorablement, conduisait un adulte au trépas. Tout comme Pierre Corneille  dans Le Cid à travers le personnage de Rodrigue, on dira : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années ». En effet, Davis Valentin Sianard à peine âgé d'environ 25 ans prend la mesure de la gestion politique de sa République, « notre République » et propose d’instituer un organe répressif : la Cour correctionnelle de la République sous la houlette du président de la Cour suprême. La seconde partie de l'essai est un étalage de perspectives novatrices dans la nouvelle République qu’il voudrait extirper de tous les avatars de l’ancienne République.

Présentant l’oeuvre de Davis Valentin Sianard, l'écrivain Ngakosso Obambé, a souligné que pour l’auteur, le débat  sur le changement de la Constitution en 2015, n’a pas été mené comme il se devait. Ce qui a été dit pour l’ancienne Constitution comme pour la nouvelle ne correspond pas aux besoins du Congo. D’où, il s’est assigné la mission de faire  des propositions de réformes constitutionnelles dans la première partie du livre, et des propositions de graine féconde pour un Congo émergeant et prospère dans la deuxième partie. « Je suis étonné de voir, ce jeune-homme de 25 ans, avoir le courage de mettre cela en avant, parce que ce sont des questions que les gens trouvent sensibles », a dit Ngakosso Obambé.

Répondant aux questions du public, l'auteur a souhaité que la Constitution du Congo soit modifiée afin qu’on adopte les propositions de réforme soulevées dans son essai.

« Personnellement, je pense que cette remise en cause n’est envisageable qu’avec des institutions fortes. Si  La marche vers le développement, projet de société du président de la République est renforcée par des institutions fortes, d’ici à 2025, le Congo fera une avancée significative dans le sentier de l’émergence ou du développement tant souhaité »,  a-t-il déclaré.

Qui est l’auteur de « Lettre à la République- L’heure est grave » ?

Davis Valentin Sianard est né le 06 janvier 1991 à Brazzaville. Il est étudiant en Master à la faculté de Droit de l’université Marien- Ngouabi. Sa nouvelle publication Lettre à la République- L’heure est grave, vendue à 15 Euros soit environ 10.000 FCFA, intervient après Le Rêve africain, chapitre.com, paru en 2015. Un autre ouvrage est en chantier. Il sera intitulé « Les nouvelles de la République».