Livre : rencontre autour de l’anthologie « Ecrire à Pointe-Noire »Samedi 7 Avril 2018 - 17:15 Organisé par la librairie Les Dépêches de Brazzaville, le 10 avril à 15 h, le rendez-vous littéraire rassemblera quatre auteurs de Pointe-Noire autour de Gabriel Okoundji. Après Pointe-Noire et grâce à l’initiative de l’Institut français de cette ville, Gabriel Mwènè Okoundji et Huguette Nganga Massanga, Alphonse Chardin Nkala, Georges Sokate Mavouba, présenteront à Brazzaville « Écrire à Pointe-Noire », une anthologie constituée des nouvelles, poésies, contes, suivant l’invitation de la librairie Les Dépêches de Brazzaville. En effet, « Écrire à Pointe-Noire », d’après la note de l’éditeur, est le fruit d’une rencontre au sein de la fratrie congolaise. Cette anthologie met en commun, au-delà des clivages de genres, les témoignages que portent sur leur pays et leur environnement les écrivains, les poètes et les conteurs vivant sur le sol de Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville. Comme la littérature est un témoignage destiné à se perpétuer de génération en génération, « Écrire à Pointe-Noire » se veut, parmi tant d’autres balises passées et à venir, une empreinte désormais indélébile de la fécondité littéraire congolaise. Ce recueil de cent quatre-vingt-seize pages, codirigé par Gabriel Mwènè Okoundji et Caya Makhélé, est paru en février aux éditions Acoria. Ont contribué à cet ouvrage: Aimée Mambou Gnali, T. Tchivela, H. NGanga Massanga, A. Chardin N’Kala, N. N’Siloulou, R. Rony Makosso, C. Tati, H. Eta Yi-Nkwel’, K. Mowendabeka, X. Mabika Dianga, J-B. Tati Utaliane, J-H. Konong, E. Mankou Ngayi, H. Kenene Milongo, Ngoujel 1er, G. Mavouba Sokate, H. L. R. Mitsingou, N. Mabiala, O. Lembili et N. C. Makoumbou. D’où est venue l’idée de cette anthologie ? Pour penser écrire cette anthologie, il fallait d’abord se rendre à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, explique Gabriel Mwènè Okoundji. Et la nécessité d’aller à Pointe-Noire pour recueillir les écrits de ses compatriotes, lui est venue de l’invitation, en avril 2016, de Fabienne Bidou, directrice de l’Institut français de Pointe-Noire, pour des ateliers littéraires, notamment avec des lycéens, mais aussi pour des conférences. C’est lors de ces rencontres littéraire qu'est née l'idée de cette anthologie, Gabriel Mwènè Okoundji ayant fait la connaissance des artistes et des écrivains que compte cette ville. Ils se sont d’emblée reconnus dans l’esprit de la phratrie, comme l’a théorisé Sylvain Bemba. A plusieurs reprises le soir, ils ont partagé, dialogué, échangé projets, rêves, inquiétudes ... Et l’idée de cette anthologie a été le soleil de l’aube. Parlant de ce travail collectif, Gabriel Mwènè Okoundji pense que les écrivains sont faits pour fréquenter l’âme. Pas la mesquinerie. « Nous nous sommes donné la main dans les marges de la confiance avec un esprit de compagnonnage. Inutile de rappeler la fertilité de cette région en matière de littérature. Il suffit que l’on prononce les noms de Tchicaya U Tam’si, Tati Loutard, Alain Mabanckou, Aimée Mambou Gnali, Tchichele Tchivela, Georges Mavuba Sokate, Florent Sogni Zaou … », affirme-t-il. Par ailleurs, Gabriel Mwènè Okoundji laisse la latitude aux lecteurs de porter le jugement, si ce livre est à la hauteur de la promesse. À l’occasion de la deuxième édition du festival international du livre et des arts francophones, qui s’est tenue du 3 au 7 avril sur le thème « Penser, raconter l’Afrique », à l’Institut français du Congo, Gabriel Mwènè Okoundji, Omer Massoumou, Yvan Amar ont partagé leurs passions et leurs expériences avec le public à travers des conférences, tables rondes, cinéma, rencontres lycéennes et séminaires pédagogiques sur différents thèmes sans oublier le Grand tour. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo : couverture de l’Anthologie « Écrire à Pointe-Noire » Notification:Non |