Littérature : Florent Sogni Zaou signe « La Noisette de la cité insipide »

Dans « La Noisette de la cité insipide », l’auteur parle de l’histoire d’une jeune femme, Denise Bilongo, venue de Mpoutouville (l’Europe) pour rendre visite à ses parents. Elle est victime du vol de ses papiers d’identité et de voyage dès qu’elle sort de l’aérogare. Son père Tolola Mpangou qui se donne pour mission de l’aider à les retrouver meurt des suites d’une poussée hypertensive.

Déshéritée par un membre de la famille paternelle, elle est hébergée, en compagnie de sa mère, par le chef du quartier. Mais sa mère, Mâ Julienne Yala, meurt aussi quelques mois plus tard. Le chef du quartier qui ne contrôle plus ses envies sexuelles la chasse sans pitié pour avoir refusé ses avances. Elle trouve une tente dans un camp de réfugiés. Les pouvoirs publics détruisent le camp cinq mois après son arrivée. Elle se retrouve de nouveau dans la rue avec toutes ses tracasseries.

Notons que la parution de « La Noisette de la cité insipide » intervient juste après « Vumuk ! ma part de souffle » qui est un recueil de poèmes. Vumuk signifie en vili (une langue vernaculaire du Congo) respirer. Mais lorsqu’il prend le sens des grands débats, Vumuk signifie : exprime-toi, dis ta part de vérité. À travers cet ouvrage, Florent Sogni Zaou a voulu apporter sa petite pierre au travail que fait l’Unesco dans la célébration des langues maternelles.

Journaliste écrivain du Congo Brazzaville, Florent Sogni Zaou, est dans le monde de la communication depuis 1992. Il exerce à l’Agence congolaise d’information. DPI-1998 des Nations unies et ancien consultant en communication au Bureau de la Banque mondiale à Brazzaville.