Le Festival Afrk’A’wa à Paris : une belle mise en lumière des arts et lettres francophones

Samedi 24 Décembre 2016 - 21:48

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Le Festival Afrik’A’wa, organisé par un collectif d’associations, a achevé le 27 novembre dernier, sa quatrième édition, débutée le 14 octobre 2016.  Cet événement qui avait réuni à Paris, des écrivains, chorégraphes- danseurs et humoristes, avait investi plusieurs lieux : l’Auberge de jeunesse Yves Robert, le Centre d’animation Curial, le Centre de danse Chrysogone Diangouaya et la Maison des associations de solidarité, dans le 13 e de Paris.  

A la fois, pour promouvoir leurs œuvres en interaction avec leurs lecteurs, ou pour présenter leurs créations scéniques, les écrivains et les artistes (comédiens, danseurs- chorégraphes, musiciens, humoriste, réalisateurs et photographe), venus des quatre coins de la France, et d’Afrique, étaient réunis sous la voûte commune de l’effervescence festive. « L’esprit Afrik’A’wa, c’est la fête ! », résume Chrysogone Diangouaya, président du festival Afrik’A’wa. « C’est la fête des mots, des gestes et des images. Ces trois dimensions réunies font un bon festival », poursuit-il, dévoilant sa vive satisfaction de la quatrième édition. Succès qu’il attribue à son comité d’organisation.

Cette quatrième édition, a connu la participation des écrivains, tels que Zacharie Acafou, auteur de l’essai « La littérature Africaine d’expression française : un grand cadavre à la renverse ? », de Russel Morley Moussala, auteur de « ça pète les plombs » (finaliste Prix Rfi Théâtre 2016 ( Russel était par ailleurs directeur artistique de cette 4 e édition du Festival Afrik’A’wa), Jacques Batchy, auteur d’ «Entre deux mondes », Annabelle Roussel, auteure de « Victoria, et Manifeste des affranchies » ; Guy Alexandre Sounda, avec son premier roman « Confessions d’une sardine sans tête ».

Plusieurs spectacles de danse, comédie-dansante, musique, théâtre, humour, conte, ont fait également l’affiche du Festival Afrik’A’wa, entre autres, Tripata Partira de la compagnie Dakoté par Isabelle Bayard et Fanny Brancourt ; Maxence à Paris de la compagnie Elfriede Dubort, Révélation par la troupe Jeanne Froment et Aurélien Pic , le Bal des europaïens de la compagnie Lomani Moundonga, Let us go please de la compagnie Tumamana par Gervais Tomadiatounga et Sylvère, Symbiose de la compagnie Sara par Mbarou N’diaye et Daouda Nganga ; compagnie Amani Koffi ; Et si Bassam m’était contée par Nasse Agenor, Baouli par Freddy Bauginard, l’humoriste Benjo de Nantes, le percussionniste et chanteur congolais (RDC) Papy Kayembe alias Sepelas…

Le photographe Armel Frid Louzala, dans le cadre de ce festival, a exposé, dans le hall du Centre de danse Chrysogone Diangouaya, sa série photo intitulée « Sape et monument ». La réalisatrice Evelyne Naudet, a projeté son film Terre Kongo, un reportage sur la vie ambiante et trépidante de Kinshasa (RDC) et ses alentours. Tandis que le réalisateur Marc Mue Puaty a dirigé des ateliers cinéma.

La cinquième édition du festival Afrik’A’wa est prévue, à Paris, en Juillet 2017.

 

                                                                                                    

Roll Mbemba

Légendes et crédits photo : 

Image 1: Chrysogone Diangouaya, le directeur du Festival... Image 2: Le chorégraphe-danseur Koffi Amani sur scène à Afrik'A'Wa 2016 Image 3: Le spectacle Afropaiens de Lomani Moundonga sur la scène d'Afrik'A'Wa2016

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