Interview Amour Sauveur : « Elle a le physique qui va avec »

Lundi 18 Juillet 2016 - 17:30

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Réalisateur et producteur, il a beaucoup apprécié participer à la troisième édition du Festival international du cinéma de Kinshasa (Fickin) où il comptait parmi les trois hôtes venus de la rive droite du fleuve Congo. Dans cette interview des Dépêches de Brazzaville, il se réjouit d’y avoir trouvé une actrice pour sa prochaine série. Ainsi cette traversée à Kinshasa a été d’un double avantage pour le réalisateur de La Mousse qui se targue d’être le plus prolifique de son Congo-Brazzaville natal.

Amour Sauveur au Festival international du cinéma de Kinshasa, FickinLes Dépêches de Brazzaville : Comment pourrait-on vous présenter aux cinéphiles de Kinshasa ?

Amour Sauveur  : Je me définis comme le plus prolifique des cinéastes de mon pays, le Congo-Brazzaville. Mais, aux autres de dire si j’ai aussi autant de talent, mais je suis le plus prolifique.

L.D.B : Vous avez pris part à la 3e édition du Fickin. Comment avez-vous vécu ce moment  ?

A. S. : C’était un moment intense avec beaucoup de partage. Beaucoup de chaleur et ce matin, j’étais en train de dire à quelqu’un de Brazza que cela me faisait mal au cœur parce que c’était le dernier jour. C’était vraiment du plaisir.

L.D.B : Comment appréciez-vous le retour des cinéphiles vis-à-vis de votre film La Mousse ?

A. S. : Sincèrement, j’espère qu’ils n’ont pas fait la langue de bois. Ils ont aimé le film et c’est encourageant. Lorsque vous emmenez un film et que les gens apprécient, cela donne envie de continuer à travailler parce que c’est une façon de vous inviter à faire mieux. Pour la prochaine fois  vous ne devez garder le même niveau. Je suis vraiment content d’avoir participé à cette troisième édition. C’est la première fois que je vienne officiellement montrer un film à Kinshasa alors que Brazza, c’est juste à côté…Encore une fois, ce n’était que du bonheur.

L.D.B : Depuis quand faites-vous du cinéma  ?

A. S. : J’ai fait mon premier film en 2002. Et, depuis, je fais un film chaque année. Soit de commande, soit une œuvre personnelle. Je commence à me préparer à faire le grand saut, mon premier long métrage. Je pense le faire l’année prochaine. Mais à côté des films que je fais, je réalise aussi des séries TV. J’en ai fait une qui a beaucoup marché, Les Boulistes, avec trente-six épisodes. Elle a été diffusée dans quarante-trois pays. Là, je suis en train de préparer ma deuxième série qui devrait sortir l’année prochaine avec pour titre DSK. Je dis déjà au public kinois que hier j’ai vu un film et j’ai beaucoup aimé l’actrice principale de ce film. Je pense qu’elle va tourner dans ma série si on s’accorde. Elle m’a bluffé dans son jeu et je sentais l’innocence quand je la voyais jouer. J’ai découvert que c’était sa première fois et j’ai vraiment envie de la diriger. J’ai un rôle dans cette série pour lequel je n’avais encore trouvé d’actrice. Elle a le physique qui va avec, je pense lui donner la chance de participer dans ce projet. D’ailleurs, il y a deux invités de la Côte d’Ivoire qui vont également figurer dans cette série.

L.D.B : De quelle actrice s’agit-il et dans quel film a-t-elle joué ?

A. S : Il s’agit de Lisa Lukezo. Elle a joué le rôle d’André dans Le Diable au plafond de Paradis Mananga.

L.D.B : Combien de film avez-vous réalisé jusqu’ici ?

A. S : La Mousse est mon sixième court métrage. Il y en a six, s’il faut tenir considérer seulement ceux que j’ai écrit et produit. Mais, j’ai réalisé plusieurs films de commande. Et donc, le tout mis ensemble, cela donne plus ou moins dix-sept films.

L.D.B : Finalement, cette traversée du fleuve avait du bon  ?

A. S : Je l’ai dit encore ce soir, j’étais venu ici pour elle, pour la rencontrer. Découvrir qu’elle existait. Et, tout ce que l’on a fait ici tous les jours, les échanges, les partages, tout ça, je le répète encore : ce n’était que du bonheur et du plaisir.

Propos recueillis par

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo : Amour Sauveur au Festival international du cinéma de Kinshasa, Fickin

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