Humour : les Nyotas avancent à grande vitesseDimanche 24 Décembre 2017 - 12:11 Tout comme leur mentor, Ronsia Kukielukila, le duo féminin lancé à peine l’an dernier n’en revient pas lui-même d’avoir le vent bien en poupe et de se trouver à l’affiche d’événements internationaux aligné avec les grands humoristes du continent, à l’instar notamment d’Abidjan capitale du rire en début de mois. De retour d’Abidjan où elles ont participé à la soirée des Drôles de duos du festival du Gondwana, le 9 décembre, les Nyotas ont affirmé avoir beaucoup apprécié le moment. « Pour une deuxième expérience, c’était bien, pas mal du tout comparé au Parlement du rire surtout parce que cette occasion nous a permis de côtoyer d’autres humoristes que nous voyions jusque là dans des séries sur le petit écran », a expliqué Jovitha, toute enthousiaste. Et d’ajouter, avec encore plus d’énergie : « Les voir, les toucher, parler et rire avec eux c’était comme vivre un rêve. Il était difficile de croire que c’était la réalité. En somme, tout c’est bien passé ». À Princesse de renchérir : « Nous nous sommes très bien amusées, parce que notre travail nous offre ce privilège de nous amuser en le faisant. En Côte d’Ivoire, après les répétitions et les prestations, qui exigeaient concentration et travail assidu, il y avait ces moments de détente qui permettaient de se refaire ». Par ailleurs, a-t-elle encore souligné : « Pour moi, c’était un réel honneur de rencontrer toutes ces personnes qui, à l’instar de Souké et Siriki, ont bercé mon enfance. Mais aussi Mamane que je suivais toute petite au Jamel Comedy Club. À cette époque, je ne pensais pas devenir humoriste, alors les voir et échanger avec eux, c’était un grand honneur et en même temps une joie de faire leur connaissance ». Des rêves réalisés Les Nyota n’en reviennent pas toujours d’avoir la chance de partager ces instants de rêve qui ne le sont pas vraiment. Le jeune duo, à qui le monde s’ouvre tout grand, est plutôt enchanté et ne cache nullement la grande émotion qui l’anime. Ainsi, le plus beau souvenir de Jovitha, jusqu’ici, c’est d’avoir presté sur la même scène que Mamane et Gohou. « Je n’ai jamais imaginé un jour de ma vie rencontrer ces gens qui, lorsque je n’étais même pas encore née, faisaient déjà du théâtre ! », a-t-elle avoué. Visiblement aux anges, Princesse ne manque cependant pas d’afficher sa grande ambition : « Ce que nous vivons, je ne dirai pas que c’est aller au-delà de mes rêves, parce que je rêve encore plus grand que cela. Par contre, alors que ça se passe si vite, je crois que j’ai réalisé beaucoup de mes rêves. Lorsque nous avons presté à la Halle, ma première pensée était de rejoindre Toseka. En écrivant mon texte, j’envisageais d’y prester à tout prix. C’était un rêve, un objectif que je m’étais fixé. Et, il a fallu juste quelques mois pour que cela se produise, c’était un sacré plaisir d’avoir atteint cet objectif ». Désormais, il lui a été plus facile de croire en l’avenir. C’est alors, qu’elle se dit : « OK, nous allons tenter encore autre chose, nous verrons bien où cela va nous mener ». Pourtant, elle n’en reste pas moins surprise, dit-elle, de constater : « à ma grande stupéfaction, voilà que cela me mène en Côte d’Ivoire. C’était un second rêve de réalisé qui m’a beaucoup réjoui et le comble de la joie, c’est qu’au moment où nous rentrons une deuxième fois dans ce pays –là, en fin d’année, il nous est annoncé une invitation à prester à Paris ! ». « En commençant cette aventure, je ne pensais pas que nous arriverions à ce niveau en une année. Lorsque nous avons été à l’affiche des soirées Toseka à la Halle de la Gombe, c’était déjà un premier pas vers l’infini. Nous savions qu’il y aurait forcément une seconde et une troisième fois après cette grande première », a affirmé Jovitha. Aussi optimiste qu’elles pouvaient être, elles étaient loin d’imaginer que les choses iraient aussi vite pour elles en une année à peine. Avec franchise, Jovitha reconnaît en riant : « C’est parti trop vite ! Cela s'est passé tellement rapidement que l’on se croirait dans un film, un court métrage de vingt minutes ». Dans le même élan de ravissement, Princesse, quant à elle, exprime sa reconnaissance au ciel : « Cela va tellement vite que je ne puis que de dire merci à Dieu et à toutes ces personnes qui nous ont soutenues jusqu’à présent. Nous n’en serions pas là sans elles ». En effet, la jeune humoriste reste bien convaincue, dit-elle, qu’elle doit une fière chandelle au coordonateur du Festival Toseka. « Nous ne serions pas arrivées à cette performance si Ados Ndombasi n’avait pas fait confiance à deux filles inexpérimentées qui n’avaient pas encore joué dans la cour des grands. Il nous a adoptées et affectionnées au point de nous laisser prester pour la première fois déjà avec la Team Toseka en 2016. Je ne peux que le remercier pour avoir été le premier à croire en nous », a-t-elle reconnu.
Nioni Masela Légendes et crédits photo :Photo 1 : Les Nyota
Photo 2 : Les Nyota sur scène à Kinshasa
Notification:Non |