Hommage au « Dandy humble »

Samedi 7 Mai 2016 - 11:00

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Dimanche 24 avril 2016. Il est 5h24 minutes, les lampions s’éteignent. Une icône de la musique congolaise vient de tirer sa révérence, comme un soldat, l’arme à la main sur un champ de bataille. Ce géant de la musique africaine, star intercontinentale, le roi de la sape, c’est Papa Wemba.

Dans cette livraison, nous faisons une part belle à ce fils de Matonge, le chef coutumier du village Molokaï et roi de la rumba. Dieu a donné, Dieu a retiré dans des circonstances assez difficiles, mais c’est tel qu’il aura aimé et même prophétisé dans certains médias.

Cet ami de l’art d’Orphée s’en va choir six pieds sous terre au pays des ancêtres. Plusieurs témoignages de ses compagnons nous ont fait l’amitié de parler de ce monument. Chacun avec ses propres mots. Ce dandy humble qui s’habillait ave goût, marchait avec une prestance bien recherchée et chantait comme un rossignol. L'artiste intergénérationnel a faussé compagnie au monde entier qui attendait encore voir ses prouesses.

Sa mort a eu un écho, dans le monde entier du middle East au pays de l’oncle Sam en passant par Paris, sa ville bien affectionnée. Un hommage bien mérité lui a été rendu.

Ses anciens poulains et compères, des amis et des relations de toutes sortes lui ont aussi rendu un hommage à la hauteur de son talent. Sans oublier la presse internationale. La communauté mondiale des sapeurs venus de toute part n’a pas été en reste.

Ses obsèques sont intervenues le 4 mai. Le cimétière Nécropole entre ciel et terre à Kasangulu a reçu en ses installations la dépouille de l’illustre disparu. L’émotion est grande. L’instant est grave. La plaie encore bien béante. Nous faisons chorus avec toute la communauté artistique et sapologique internationale, partageant ces instants de malheur et de douleur.

Ce numéro est un hommage rendu à ce digne fils d’Afrique. Notre façon de faire nos condoléances à toute sa famille éplorée.

Les Dépêches de Brazzaville

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