Halle de la Gombe : musique et cinéma au programmeMardi 13 Janvier 2015 - 17:00 L’Institut français de Kinshasa (IFC) diffusera le célèbre film « 12 years a slave » du réalisateur Steve Mcqueen. Le 14 Janvier est consacré au cinéma avec la diffusion, l’après-midi, de « 12 years slave ». Le film de 2h 13 min relate une histoire qui se déroule aux États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie. Dans la soirée, c’est le film « Tirez la langue, mademoiselle » réalisé par Axelle Ropert qui sera au programme. D’une durée de 1h42 min, l’opus raconte l’histoire de Boris et Dimitri Pizarnik, deux médecins du quartier chinois à Paris. Ils sont frères et c’est ensemble qu’ils pratiquent leur métier, consacrant tout leur temps à leurs patients. Une nuit, ils sont amenés à soigner une petite fille diabétique que sa mère, Judith, élève seule. Ils tombent tous deux amoureux de Judith. Le 17 janvier, le poète et slameur congolais Peter Komondua sera à l’honneur en compagnie de Gbagba Dogos. Malicieusement surnommé par ses amis «obsédé textuel», il a déjà presté au coté de Grand corps malade lors de son concert à Kinshasa. Peter et le Gbagba Dogos se sont rencontrés le temps d’un dimanche acoustique en 2013 au collectif Sadi. Étant dans la même démarche artistique, ils ont rapidement noué une relation « slamusicale ». Depuis, Peter et le Gbagba métissent slam et musique du monde tout en demeurant perméable aux influences congolaises. Auparavant, le 15 janvier sera consacré à un débat sur le thème « Autonomisation des femmes et égalité des sexes » au cours duquel sera diffusé le film de 25 minutes «Le règne d’Assietou» réalisé par Assane Diagne. « Au royaume de Falémi, le pouvoir est détenu par les femmes et les hommes sont cantonnés à un rôle d’exécution. Habituée à cet univers, Assietou, héritière du trône de sa mère, verra brusquement son quotidien bouleversé quand sa tante, jalouse de sa position, l’enlève et la séquestre au sein d’une tribu dirigée par des hommes. Ce film permet de s’interroger sur l’égalité entre les sexes et sur l’autonomisation des femmes », indique-t-on. Entre-temps, l’exposition « Souvenirs de la campagne d’Afrique 1914-1918 », débutée depuis le 12 décembre 2014, se poursuit jusqu’au 31 janvier 2015 à la médiathèque de l’IFC. À travers une série de photos, l'Institut français propose de découvrir un épisode méconnu de l'histoire de la République démocratique du Congo. En effet, apprend-on , les Congolais ont été engagés malgré eux dans la Première Guerre mondiale. Le 22 août 1914, un navire allemand ouvrait le feu sur le port d’Albertville (aujourd’hui Kalemie). Dès le 28 août, la force publique mobilise 18 000 Congolais pour assurer la défense des frontières orientales. En Province Orientale, la population a l’obligation de cultiver le riz pour nourrir les troupes. Cette campagne militaire contre les colonies allemandes au Cameroun et en Afrique orientale fut couronnée de succès grâce à l’héroïsme des combattants congolais. Patrick Kianimi Légendes et crédits photo :Une vue du film "12 years a slave" |