Grand écran : Balabala Ciné de passage dans trois espaces publics de la capitale

Lancé depuis le 24 juin avec l’atelier de production de films documentaires Kin tout court, le Festival Balabala Ciné est organisé avec les appuis de France expertise internationale (FEI) et de l’ambassade de France. La phase accessible au grand public de sa cinquième édition débute la semaine prochaine. La projection d’ouverture s’épanche sur la problématique des populations pygmées. Titré Pygmées Blues, ce documentaire est une réalisation des cinéastes Florent de la Tullaye et Renaud Barret, les auteurs du célèbre documentaire Benda Bilili.

La Place commerciale de Limete est le second espace grand public où Balabala Ciné va s’arrêter le vendredi 26 juillet pour deux projections en plein air. Sont à l’affiche Petite Maria du directeur du festival Louis Vogt Voka, suivi d'Amour, sexe et mobylette du Français Christian Lelong. Quatre films sont programmés le 29 juillet, l’avant-dernier jour du festival. C’est au Terrain Kamina de Yolo qu’interviendra la seconde projection d’une série des trois nouvelles productions de l’atelier Kin tout court, sur les six en tournage. Cette dernière soirée en cité sera close avec Maréchalat du Roi dieu de la Gabonaise Nathalie Pontalier.

En plus de ces trois projections en plein air, la cinquième édition de Balabala Ciné a choisi de s’inviter dans quatre espaces culturels de Kinshasa. Ainsi le fief du Marabout Théâtre à Lemba l’accueillera-t-il le mercredi 24 juillet pour les projections de trois films de l’atelier Kin tout court et D’une rive à l’autre de de Delphe Kifouani. Le jour suivant, ce sera au tour du centre culturel Muika de Ngiri-Ngiri de le recevoir. C’est là que seront vues pour la premières trois des six nouvelles productions de l’atelier Kin tout court. Le samedi 28 juillet, le centre culturel Mont des arts qui abrite l’espace Saadi servira de cadre à la projection de deux documentaires, à savoir Le Marché des sorciers de Michée Sunzu et Les Roses noires d’Hélène Milano. Le week-end va s’achever Chez Les béjarts, espace culturel de Bandalungwa, avec la seconde série des films produits lors de Kin tout court et d’un second documentaire de Christian Lelong, Moustapha Allassane, cinéaste du possible.

C’est à la Halle de la Gombe que le cinquième Balabala Ciné va fermer ses portes en mettant en lumière les six réalisateurs de l’atelier Kin tout court. La soirée finale du 30 juillet est exclusivement réservée aux six films produits lors de cette rencontre tenue du 24 juin au 22 juillet.