Festival : Mbonda elela à l’Académie des beaux-arts

Jeudi 12 Mai 2016 - 17:04

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La quatrième édition de l’évènement Percussion de la ville sera animée par neuf groupes dont Tambours du Congo de Brazzaville et le percussionniste Lauren Stradmann d’Espagne qui vont investir les lieux et entendent rythmer le dernier week-end du mois, les 28 et 29 mai, au gré de leurs percussions.

Photo : L’affiche du Festival Mbonda elela 4L’affiche de l’édition 4 du Festival Mbonda elela est désormais connue. Aux neuf groupes de percussions qui y prendront part, il faut ajouter le musicien Félix Wazekwa annoncé comme l’invité spécial de la manifestation qui entend rendre un hommage mérité à Papa Wemba. Ce d’autant plus qu’Ekumani, rappelle-t-on, fut le parrain de la seconde édition qui se tint du 30 mai au 1er juin 2014 sur l’avenue de l’Équateur à Gombe.

La participation étrangère qui d’ordinaire varie entre quatre et cinq, voire six pays a été fortement réduite. Jusqu’ici, faute de moyens financiers, a confié l’organisation aux Dépêches de Brazzaville, Mbonda elela, n’accueillera que deux groupes étrangers. Ainsi, le festival international de percussions n’aura pour hôte que la République du Congo voisine et l’Espagne. Brazzaville marquera sa participation avec Tambours du Congo tandis que Lauren Stradmann y sera pour le compte de la ville de Madrid. Mais bien que la date de manifestation approche, nous ne sommes plus qu’à quelques deux semaines de sa tenue, les organisateurs du festival demeurent dans l’attente d’un financement supplémentaire. Ainsi, la contribution étrangère est susceptible de passer de deux à quatre pays avec le concours de percussionnistes du Mali et de Côte d’Ivoire.

Mais qu’importe, il est convenu que les sept groupes congolais qui prendront part à Mbonda elela quatre offrent des spectacles inédits qui vaudront le déplacement. Particulièrement, il est fait allusion à la participation d’Huguembo, une jeune percussionniste de Kinshasa qui, depuis près de trois ans, fait ses preuves sur diverses scènes du pays et internationales. Si cette dernière pourra passer pour une découverte pour plusieurs, il n’en sera pas de même pour la plupart des autres groupes alignés. Savoir que La Sanza, formation musicale que dirige le directeur artistique du festival, Eddy Mboyo, n’est plus vraiment à présenter dans la ville et en dehors. Un peu à la différence de N’Sango Mbonda, Percussion Umoja, Percussions Longo, Arumbaya et Vis’art dont la notoriété n’est pas encore établie hors des frontières du pays. Néanmoins, ils ne sont pas moins méritant ainsi que l’affirment plusieurs amateurs de percussions qui les ont vus à l’œuvre.

Pour ce qui est de l’étape actuelle des préparatifs, l’organisation s’en tient à régler les questions épineuses de « l’acoustique et de l’aspect technique ». « Il y a encore certains arrangements à faire, ce n’est pas très facile de sonoriser les percussions et les chants dans un espace ouvert. Dans le même temps, nous expérimentons et améliorons. Nous avons tenu une réunion spéciale dans ce sens-là de sorte à voir comment améliorer ces détails », nous a confié un des membres de l’organisation. De préciser ici : « Il est d’autant plus important de le considérer sérieusement que l’on a observé jusqu’ici qu’il ne se posait pas de problème pour le public devant le podium. Mais bien dommage est de constater que six mètres plus loin, les gens n’écoutent presque plus rien. Jusqu’ici, l’aspect de l’acoustique est à améliorer. Nous faisons en sorte que pour Mbonda elela 4, ce côté-là soit maîtrisé ».

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

L’affiche du Festival Mbonda elela 4

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