Festival des musiques du passé : Brazzaville abritera la première édition du 05 au 07 août

Il s’agit entre autres d’un comité d’honneur présidé par le général Paul Victor Moigny, un commissariat au compte ainsi qu’un staff dirigeant conduit par Serges Maurice Moussama.  

L’initiative consistant à créer le Femupas est partie du fait qu’une catégorie de musique ne soit pas commémorée lors des festivals des musiques que sont : le Festival panafricain de musique (Fespam) et Festival populaire et international des musiques traditionnelles (Feux de Brazza).

L’objectif de ce festival consiste d’un côté à lutter contre l’oubli collectif et de l’autre à revaloriser ainsi qu’à immortaliser ces vieilleries musicales qui selon les organisateurs luttent contre les maladies psychologiques notamment : le stress, le découragement et l’anxiété.

Soulignant qu' il se pose un problème de financement pour la célébration de la première édition de ce festival.  Ainsi donc, le président du staff dirigeant, Serges Maurice Moussama, a déclaré : « Nous lançons un appel de solidarité et multiforme à tous les patriotes, les entreprises de la place, les fondations, le gouvernement, les partenaires latéraux et multilatéraux de nous secourir car nous ne pouvons rien faire sans votre concours ».

En réalité, ces genres et styles musicaux dits « du passé », notamment ceux des années 1960-1980 sont plus ou moins tombés dans les oubliettes. Il s’agit de la tango, polka piké, la salsa, la rumba, le zouk…. Les festivaliers proviendront de la RD Congo, du Congo, du Gabon, du Cameroun et de la France.  

Outre les prestations musicales, ce festival des musiques du passé accordera aussi une place de choix à un défilé de mode mixte, un symposium, une exposition et une excursion dans les villes touristiques.

Les invités à cette cérémonie n’ont pas pu se retenir pour esquisser quelques pas de  danse dès l’audition des chansons comme : « honoré na mossaka » entonnée par Jean Serges Essou Makoubila, « Massoua enani » de Michel Boyibanda, « Congo ya mutu mossi vé » de Zoro, « indépendance tcha-tcha » de Kabasélé Tsamala dit grand Kalé, « Africa liberté » de Franklin Boukaka, « Adios tété » de Tabu Ley, « Congo na biso » de Pamelo Mounka « Accident ya peuple » de  Kosmos Moutouari, etc.

Le Congo est un pays de musique, dont Brazzaville sa capitale est la ville créative des musiques de l’Unesco. Au regard de cette initiative, le président d’honneur de ce festival, le général Paul Victor Moigny, a commenté : « Nous avons du talent culturel à revendre, tout comme de beaux événements culturels. Il faut les revaloriser. Très souvent nous oublions de revaloriser ce que nous produisons. Donnons-nous la main dans la main. Que ce festival rayonne en Afrique ».