Fespam : une nouvelle vision en 2017Lundi 21 Décembre 2015 - 18:15 Le ministre de la Culture et des arts, Bienvenu Okiémy, a donné ce lundi 21 décembre au siège du Fespam, les orientations au nouveau commissaire général du Festival panafricain de musique Hugues Gervais Ondaye, récemment nommé à la tête de cette institution. Ces orientations qui ont concerné également le personnel sous sa direction, visent la bonne tenue de la 11ème édition du Fespam prévue en 2017. Le ministre s'est dit confiant en nommant Hugues Gervais Ondaye à ce poste qu’il a qualifié d'éminemment prestigieux et symbolique. Pour lui, « c’est une fierté lorsqu’on nous donne la responsabilité d’organiser le Fespam, cela veut dire qu'on fait confiance à notre pays, à notre capacité organisationnelle. Cela veut dire aussi que le pays a en lui une grande histoire ». Le patron de la Culture et des arts n’a pas d’inquiétudes à se faire pour cet homme d’expérience, pour lequel il attend une nouvelle gouvernance. « Hugues Ondaye a organisé des festivals dans notre pays , il est un opérateur culturel , il est avant tout quelqu’un de talentueux , il va mettre son talent à notre service , au service de la culture congolaise, au service de la culture africaine », a dit le ministre. Bienvenu Okiémy a ensuite demandé au personnel de reconnaitre le commissaire général dans ses attributs, de l’accompagner dans sa mission panafricaine, de faire preuve de génie au quotidien pour que le prochain Fespam puisse briller encore de la meilleure façon qu’on a pu le faire dernièrement. « Monsieur le commissaire général, il vous faut établir une feuille de route, cette feuille de route va vous permettre de mettre en place une nouvelle gouvernance pour la prochaine édition du Fespam, en tenant compte des expériences du passé et de ce que tous les anciens directeurs ont pu faire. Tirer les leçons afin de proposer une nouvelle donne qui tienne compte de la pluralité des expressions culturelles sur le continent, qui tienne également compte de la diversité culturelle de notre pays par ce qu’en réalité, être un commissaire général, c’est défendre la diversité culturelle », a souligné le ministre de la Culture et des arts. Pour Bienvenu Okiémy, un Festival de musique ne consiste pas simplement à écouter les chanteurs, ni regarder les danseurs, mais c’est aussi la recherche. Il a en outre reconnu que c’est une lourde responsabilité qu’on lui a confiée de présider le Festival panafricain de musique 20 ans après sa création et en succédant aux différents directeurs qui ont chacun laissé un héritage à gérer avec responsabilité. Le nouveau commissaire général a pour sa part pris l’engagement de faire jouer pleinement au Fespam le rôle qu’on attend de lui. « 20 ans c’est l’âge de la maturité, c’est le temps du bilan car, celui qui veut travailler pour atteindre les objectifs qui lui ont été assignés ne s’alarme pas », a commenté Hugues Gervais Ondaye, qui s'est par ailleurs dit prêt à mobiliser toute l’Afrique, des politiques aux artistes, en passant par les professionnels du métier de la chaine de valeur de la musique pourvu que les uns et les autres, a - t-il ajouté, soient disposés à travailler sérieusement, sévèrement et en toute honnêteté en vue d’atteindre ce lourd objectif. « Par notre dévouement, notre loyauté et notre engagement nous aurons rendu service au ministre de la Culture et des arts, au président de la République à l’Afrique et à la communauté musicale mondiale. Tout le personnel du Fespam est entièrement à votre disposition pour les orientations de combat », a rassuré le commissaire général du Fespam, s'adressant au ministre Okiemy. Signalons que cette cérémonie a été agrémentée par l’orchestre Bana Batéké que produit Hugues Gervais Ondaye. Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo 1: Hugues Gervais Ondaye ( à gauche) accompagné du ministre Okiémy, répondant aux questions de la presse ; Photo 2 : le nouveau commissaire prononçant son discours
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