Des jeunes édifiés sur la gouvernance et l’engagement dans la société civile.

Partant de la définition du concept jeunesse, Welcom Nzaba a expliqué que depuis deux décennies, la gouvernance est devenue l’un des vocables les plus employés dans le champ des relations internationales en général et de la coopération au développement en particulier. « On peut retenir deux définitions parmi tant d’autres. Pour le Programme des nations unies pour le développement,  la gouvernance est l’exercice de l’autorité politique, économique et administrative dans la gestion des affaires nationales à tous les niveaux. Pour la Banque africaine de développement  la gouvernance est la manière dont les gens sont gouvernés et dont les affaires d’un Etat sont gérées et réglementées »

Ensuite il a planché sur les termes démocratie  principes de la gouvernance démocratique, les différentes formes d’engagement ou participations de la jeunesse dans la gouvernance démocratique, ainsi que l’engagement indirect. « Le baromètre démocratique se trouve être les élections. En Afrique et    particulièrement au Congo, les jeunes, à l’image de leur poids démographique, devraient constituer plus de 60% sur les listes électorales si les inscriptions se déroulaient normalement et s’ils prenaient la responsabilité de s’inscrire,  d'être conscient de l’importance de cette force, de s’impliquer et participer aux élections en optant pour des choix judicieux, utiles, conséquents et responsables ».

Welcom Nzaba a poursuivi son exposé en signifiant que l’engagement direct de la jeunesse dans la gouvernance démocratique se fait à partir de l’activisme de la jeunesse en politique ou en société civile.  La société civile, est un véritable instrument d’information pour les décideurs politiques et de formation de notre population, de telle sorte que  celle-ci s’imprègne des principes démocratiques. Ainsi, les jeunes actifs en société civile doivent prendre part à différents niveaux, à la stabilité de la démocratie dont les enjeux sont  toujours de taille. «  L’activisme de la jeunesse en politique requiert une vision (attachée à une idéologie) : être capable d’accepter le débat d’idées et la contradiction (deux principes au cœur de la démocratie) ; être compétent et pragmatique ; avoir du courage, de la probité et des principes ».

Franck Nguimbi Mbenze a quant à lui édifié les jeunes sur leur engagement dans la société civile. Selon lui les Nations unies désignent par société civile, le large éventail des organisations non gouvernementales à but non lucratif qui animent la vie publique et défendent les intérêts et les valeurs de leurs membres ou autre fondés sur des considérations d’ordre ethique, culturel, politique, scientifique, religieux ou philanthropique.

Les organisations de la société civile ont les caractéristiques suivantes : organisation ne poursuivant aucun but lucratif mais qui s’intéresse à la participation politique, l'organisation indépendante de l’Etat et des organisations économiques, organisation travaillant quelle que soit la détermination des objectifs au service de la chose publique.

« Les jeunes doivent s’engager  à contribuer au développement de la société en s’impliquant personnellement dans les questions ou actions  qui concernent l’intérêt public. Chacun doit faire entendre sa voix dans la société tant au niveau national qu’au niveau international ;  collaborer et échanger avec les autres jeunes afin de former une synergie pour relever ensemble les plus grands défis »