Découverte : les élèves du complexe scolaire John Larsson visitent l'édition L’Harmattan-CongoLundi 6 Juin 2016 - 16:45 La visite des locaux des éditions L’Harmattan-Congo, la semaine dernière, avait pour but de permettre aux élèves de s’imprégner du contenu des stocks de cette Maison de culture.
Le but de cette visite a précisé Jackson Darius Mackiozy Bansimba, gérant des éditions L’Harmattan-Congo, a été de rapprocher le livre de ces jeunes apprenants, ainsi que de leur expliquer la manière de s’approvisionner en livre à cette édition. C’est une série de rencontres qui ne fait que commencer. Le but est de démystifier le livre. Car, ces élèves pensent que le livre est réservé à une catégorie de personnes d’un certain âge. Tout le monde peut être écrivain ou auteur. « Nous avons invité les élèves du complexe scolaire John Larsson parce que nous avons constaté que les Congolais ne lisent pas et nous avons pensé qu’il fallait rapprocher le livre des jeunes apprenants. Nous leur avons fait visiter nos stocks et nous leur avons montré aussi comment éditer un livre. Parce que parmi ces élèves, il y a des potentiels auteurs. Nous voulons rendre accessibles nos livres que nous vendons moins chers à tous les Congolais. Tous ceux qui veulent publier peuvent venir nous voir afin que nous leurs prodiguons quelques conseils », a déclaré Jackson Darius Mackiozy Bansimba. Il a précisé ensuite qu’un livre a une certaine forme. Il y a le nom de l’auteur, le titre du livre et le nom de la maison d’édition. A L’Harmattan-Congo au recto on exige le résumé du livre qui peut orienter le lecteur ensuite la biographie de l’auteur. Si le lecteur est intéressé il peut contacter l’auteur en passant par la maison d’édition. John Lendzengui et Melva Atipo Ibara, tous, élèves en classe de 3è, ont donné leurs impressions à l’issue de cette visite guidée. « Nous avons visité la maison d’édition L’Harmattan. On nous a parlé du contenu du livre et de certaines choses que nous ne connaissions pas auparavant. Nous avons été édifiés aussi sur le fait que n’importe qui peut écrire un livre ; cela ne dépend pas du niveau. Nous aimerions écrire des livres plus tard si seulement nous avons la possibilité de le faire». Pour Gédéon Makiozi, enseignant de français et d’histoire géographie, cette visite est très bénéfique pour l’école. Avant d’interpeller les élèves à se remarier avec la lecture parce que c’est un outil indispensable pour l’instruction. Le livre déclare-t-il, est irremplaçable, car, il est la mémoire de l’instruction. De ce fait, de génération en génération le livre restera toujours d’actualité. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : pendant la visite
Photo 2 : photo avec le gérant des éditions L'Harmattan-Congo
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