Danse contemporaine : les ateliers pour les danseurs-chorégraphes démarrent le 2 novembre prochain

Deux types d’ateliers sont au programme : un sur la composition d'écriture chorégraphique  et  un autre sur le suivi de la création  chorégraphique. Ils sont réservés  à ceux  qui  ont  déjà la  capacité de faire une création.

 S’agissant de l’atelier de composition et d’écriture chorégraphique  dont  l’apprentissage  se tiendra  en matinée entre 9 heures  et 13 heures,  réservé  aux danseurs chorégraphes,  plusieurs  thèmes  seront  abordés  notamment : la composition du mouvement et la construction de la phrase chorégraphique; l’improvisation et la recherche du matériel chorégraphique; le sens et la dramaturgie; l’espace et le rapport à la scénographie; le rythme et la musicalité ainsi que la note d’intention.

Pour ce qui est de  l’atelier de suivi de création  chorégraphique  ouvert  aux compagnies, celui-ci  aura lieu les après-midi de 15 heures à 18 heures. Il permettra aux participants d’approfondir leur connaissance sur l’accompagnement de deux à trois projets chorégraphiques  en cours de création.  Les chorégraphes burkinabé et congolais  apporteront  un regard critique extérieur sur la création de chaque participant  afin de mieux définir leur  capacité de  création.  Ils  approfondiront  et  clarifieront  le propos artistique de ces jeunes chorégraphes  et  susciteront un dialogue  pour  mieux cerner le projet chorégraphique aussi bien dans sa conception que dans sa réalisation finale.

Ces ateliers,  a dit  Jean Claude Kodia, initiateur dudit  projet  permettent  d’améliorer  le travail des  jeunes  chorégraphes  car, «  le  Congo n’a pas de centre de formation .  Il faut animer de temps à autre des ateliers pour  donner de l’impulsion à ceux qui font la danse contemporaine ».  

Outre les ateliers, Il y aura également  la projection du film sur la danse exécutée par  Salia Sanon, chorégraphe burkinabé qui d'ailleurs expliquera ensemble avec Jean Claude Kodia les inconvénients et les avantages des mouvements chorégraphiques. Pour le chorégraphe congolais,  « certains mouvements  ne sont pas bien à exécuter. Si tu les exécutes mal, ils peuvent  te  causer  la paralysie.  D’où, il faut connaitre son corps avant de faire tout mouvement, il est aussi important d’être suivi par un médecin ».  

Une restitution de la formation et du suivi de créations chorégraphiques est prévue le jeudi 12 novembre à 19h dans la salle Savorgnon de Brazza  de l’Institut français du congo.   Ces ateliers chorégraphiques  vont dorénavant se tenir chaque année, a- t-on appris.