Culture : les festivals s’enchaînent à KinshasaMercredi 15 Juin 2016 - 16:54 Depuis quasiment un mois, à commencer par Kin-Graff, la ville passe d’un événement à l’autre qui mettent en exergue différentes disciplines artistiques pour le grand bonheur des Kinois. Les vacances n’ont pas encore commencé que Kinshasa est en effervescence déjà depuis quelques semaines. Après que le Festival international de graffiti de Kinshasa, le Kin-Graff, a donné le ton avec sa troisième édition mi-mai, les événements s’enchaînent de façon assez régulière. En effet, fin mai, la musique venait au rendez-vous avec le Festival Mbonda Elela qui peu à peu gagne sa place dans la sphère culturelle de la capitale. Le festival international de percussions qui avait pris d’assaut l’Académie des Beaux-arts (ABA) le dernier week-end du mois de mai, soit les 28 et 29 mai, avait plu à plusieurs mélomanes. Non encore dégrisé de l’enchantement occasionné par le spectacle de clôture de Mbonda Elela, les mélomanes se sont vus embarqués, quelques jours plus tard par une nouvelle saga musicale. Offerte cette fois par le JazzKif, le sacré festival de jazz qui pour souffler ses dix bougies a exaucé un souhait qui tenait à cœur une bonne frange de Kinois. En effet, si voir Ray Lema jouer à Kinshasa tenait encore du rêve, il est devenu réalité à la faveur de la manifestation qui a mis une sacrée ambiance à la Halle de la Gombe du 1er au 4 juin. A peine le JazzKif prenait-il fin, plutôt, à peine venait-il de commencer que le théâtre se pointait à son tour au rendez-vous. Ça se passe à Kin, qui a ouvert ses portes au lendemain de l’ouverture du Festival international du jazz de Kinshasa, a drainé encore plus d’artistes dans notre chère ville. Organisé du 2 au 9 juin par le Tarmac des auteurs, l’événement dont la programmation était fort variée a fait la joie de plusieurs amateurs du 6e art. Il s’est tenu sans discontinuer entre le Tarmac des auteurs et le Centre Wallonie-Bruxelles avec des fois, deux représentations dans la même soirée. 6e, puis 7e art Alors que Ça se passe à Kin s’apprêtait à baisser le rideau, le bureau de liaison du Goethe-Institut et l’Institut français de Kinshasa (IF) levaient celui de leur festival, à savoir Les Journées utopiques. La première édition de cette manifestation voulue pluridisciplinaire s’est tenue du 9 au 11 juin avec le soutien du fonds franco-allemand 2016. L’événement a porté sur trois journées de réflexion et d’expression sur l’utopie contemporaine avec une programmation variée. Pour l’occasion il y avait une série de projections cinématographiques, des réflexions menées lors de tables rondes et une exposition. Cette dernière encore ouverte au public jusqu’au mois prochain fait la part belle aux jeunes créateurs congolais innovateurs. Cette semaine, le cinéma s’apprête à prendre le relais avec le Cinef, le fameux Festival du cinéma féminin qui se tiendra à la Place commerciale de le 7e rue à Limete. Désormais inscrit dans le calendrier des activités culturelles de la ville depuis 2014, l’événement de l’Association des femmes cinéastes congolaises (AFCC) va ouvrir les portes de sa troisième édition ce week-end. Le Cinef 2016 a pour invitée d’honneur Aminata Diallo Glez, mieux connue ici à Kinshasa sous le nom de Kadi Jolie qui est aussi celui de la série dont elle est le personnage principal. Les cinéphiles auront bien de quoi se régaler car, une semaine après la clôture du Cinef, est déjà annoncé le Festival international du cinéma de Kinshasa (Fickin). Ce second événement dédié au 7e art aura pour cadre l’IF. La Halle de la Gombe sera donc le centre d’intérêt avec ses soirées grand écran prévues du 5 au 9 juillet.
Nioni Masela Légendes et crédits photo :Photo 1 : L’affiche du Festival Ça se passe à Kin
Photo 2 : L’affiche du Festival Cinef
Notification:Non |