Coopération : une charte de la renaissance culturelle africaine à BrazzavilleLundi 19 Août 2013 - 14:10 Vrai plaidoyer pour la promotion et la valorisation de la culture africaine, cette charte sera lancée à l’auditorium du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au cours d’un atelier qu’organiseront l’Union africaine et le ministère de la Culture et des Arts les 22 et 23 août Quarante-cinq participants en provenance des États de la communauté économique de l’Afrique centrale et de la Communauté de l’Afrique de l’Est prendront part à cet atelier qui sera placé sous les auspices du ministre de la Culture et des Arts, Jean-Claude Gakosso. Rappelons que cette charte a été adoptée par les chefs d’État et de gouvernement réunis les 23 et 24 janvier 2006 à Khartoum (Soudan). Elle remplace la charte culturelle de l’Afrique datant de 1976. Articulée en trente-neuf articles, cette charte est un vrai plaidoyer pour la promotion et la valorisation de la culture africaine. Elle poursuit les objectifs ci-après : promouvoir la liberté d’expression et la démocratie culturelle, intégrer les objectifs culturels aux stratégies de développement, encourager la coopération culturelle internationale, et développer toutes les valeurs dynamiques du patrimoine culturel africain. Par ailleurs, cette charte encourage la création d’un fonds africain du patrimoine mondial et la création de maisons de l’Afrique dans les pays où il existe une forte diaspora africaine. Le directeur général du Patrimoine et des Archives, Samuel Kidiba, se dit heureux de voir son pays organiser un tel atelier : « Nous sommes heureux que cet atelier de lancement de la campagne de la charte de la renaissance culturelle africaine se tienne dans notre pays, qui l’a signée et ratifiée. Cet instrument juridique vient se greffer aux conventions de l’Unesco que nous avons ratifiées également. À l’heure où on évoque de plus en plus les émergences et les intégrations économiques des peuples africains, la charte qui va réunir les représentants des États des différentes sous-régions est un texte qui doit inspirer tous les spécialistes en développement. Point n’est besoin de rappeler que le patrimoine culturel est un facteur fondateur d’épanouissement pour assumer une responsabilité accrue dans le développement des États. » Bruno Okokana |