Coopération : l’ambassadrice du Nigéria envisage de rapprocher les groupes traditionnels de son pays avec le Ballet Moyimomé Ngobila du Congo

Les membres du Ballet Moyimomé Ngobila (signifie : la propriété de Ngobila) conduits par leur président Jean Guillaume Eyongo, sont allés remercier l’ambassadrice du Nigéria au Congo, Princess Victoria Jolaade Bosede Onipede, pour leur avoir permis d’exprimer leur talent à l’occasion de la célébration du cinquante-troisième anniversaire du Nigéria.

Pour Jean Guillaume Eyongo, l’intérêt de cette rencontre est capital d’autant plus que le Nigéria est un pays de culture tout comme le Congo. « Pour nous c’est déjà une bonne coopération entre les deux pays. Ils ont découvert la danse moye du district de Makotimpoko d’une manière particulière, mais d’une manière générale c’est la danse du Congo. Cette culture riche a permis aujourd’hui de nouer le contact avec le Nigéria en développant la coopération culturelle. Comme l’ambassadrice nous en a donné l’opportunité, nous allons voir concrètement comment développer cette coopération entre les deux pays sur le plan culturel », a déclaré Jean Guillaume Eyongo.

En effet, Princess Victoria Jolaade Bosede Onipede, membre de la Cour royale au Nigéria, a révélé au Ballet Moyimomé Ngobila que la culture est bien ancrée dans cette Cour. Ainsi a-t-elle promis à ce ballet de faire venir les membres de la famille royale au Congo afin de faciliter la coopération artistique. Outre les membres de la Cour royale, elle promet de faciliter les contacts entre les autorités nigérianes qui viendront d’ici peu au Congo avec le Ballet Moyimomé Ngobila. « J’apprécie cette visite sud-sud, car entre nous, Africains, il y a une manière de nouer nos relations. Je tiens à vous informer qu’il y a un projet de relations entre ce ballet et les groupes du Nigéria, car ce ballet aimerait établir un partenariat avec les groupes nigérians pour travailler ensemble. Ce sera fait pour favoriser davantage la coopération culturelle entre les deux pays. », a précisé l'ambassadrice.

Notons que cette coopération existe depuis longtemps. Pour preuve, lors de la neuvième édition du Festival panafricain de la musique, un groupe nigérian s’était produit au Congo.