Concept La Nuit du Congo à... : le GPY plus que déterminé à contribuer au rayonnement culturel du CongoSamedi 21 Juin 2014 - 0:45 La contribution du Groupe Pella Yombo (GPY) au rayonnement culturel congolais n’est plus à démontrer. Ce groupe est aujourd’hui, au centre de plusieurs manifestations culturelles dans son pays et ailleurs. L’une de ses plus précieuses réalisations est de parvenir à faire découvrir la musique congolaise sur les tréteaux européens et aujourd’hui américains à travers le concept « La Nuit du Congo à… ». La huitième édition, qui a tenu son pari dans la ville de Washington DC le 8 juin, est une parfaite illustration Organisée par le GPY en collaboration avec l’ambassade du Congo aux États-Unis, le show de la huitième édition de la Nuit du Congo à Washington a eu lieu dans la salle de Harewood RD Northwest sous les auspices de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo aux États-Unis, Serge Mombouli. À 20 heures, le public, composé de quelques diplomates accrédités aux États-Unis et de quelques communautés étrangères, a accouru nombreux à Harewood. L’occasion était tout indiquée pour le promoteur-manager du groupe GPY, Beethoven Henri Germain Yombo, de donner la quintessence de la promo-production « La Nuit du Congo à… ». Il a rappelé comme toujours le triptyque qui caractérise le concept « La Nuit du Congo à… », à savoir assurer la promotion de l’identité culturelle congolaise dans le monde, accompagner la diplomatie entre États, et projeter une image positive du Congo à l’étranger. Avant de lancer le top, l’ambassadeur Serge Mombouli a relevé dans son speech que d’une manière générale la musique s’inscrivait au cœur de la vie sociale, communautaire et culturelle d’un pays. « Notre pays, le Congo, n’est pas parmi les pays africains qui ont une grande superficie mais, par sa musique, il compte parmi les grands pays d’Afrique… Le Groupe Pella Yombo par son action participe ainsi à communiquer à notre jeunesse le goût des arts et de la musique. Avec ce concept de La Nuit du Congo à, le GPY contribue ainsi au rayonnement culturel de notre pays. » Que le spectacle commence ! C’est par une parade de tam-tam, cet ancien instrument de musique qui servait de support de communication et d’agrémentation des événements heureux ou tristes dans la société congolaise et même africaine depuis les temps les plus immémoriaux, que le spectacle proprement dit a commencé. C’est Milos du groupe Ntemo Kongo qui l’a assuré. Structuré en trois phases, la première partie de ce spectacle intitulé In Memoriam a rendu hommage aux aînés qui auraient pu être de la partie. Ainsi, ont été revisitées Na Wo Tse-Tsa et Mama Nsona de Jacques Loubelo, interprétées avec brio respectivement par Noura Pache, la diva à la voix suave et jazzy, et Lyz Babindamana, la révélation vocale avec laquelle devra compter le refrain congolais ; Tongo Etani de Jean Serge Essous avec Lyz au lead ; Masuwa de Pamelo Mounka avec Noura Patche ; Manta Lokoka de Maurice Obami avec Noura Pache et Jules Chigar de Patrouille des stars et Parisien refoulé de Rapha Boundzéki avec Noura Patche. La seconde partie, quant à elle, a été celle de la musique tradi-moderne qui a pris comme appui la fresque sonore Congo uni de Patrouille des stars authentiques qui ressasse les reliques culturelles des dix départements du Congo, rendue par Jules Chigar, Gladys Samba, Noura Pache et Lyz, avec la chorégraphie de Lyz, Portia et Marlène. C’est dans la troisième partie, dite moderne qu’a excellé la back-line d’enfer constituée de Maixent à la batterie, Milos au Tumba, Chérubin à la basse, Darius au clavier, Press à la guitare solo et rythme. Ils font un remake de Tonton partout-partout et Obus kanga bissaka avec Kévin Bouandembenga, le sorcier noir de Patrouille des stars. Avec Roga-Roga, chevalier dans l’ordre du Mérite congolais, ils concoctent un pot-pourri de quelques titres d’Extra Musica, à savoir Les Goûts et les Couleurs, Moungomboro, générique de Sorcellerie kindoki, etc. Enfin, avec Zao, ils font monter la pression dans Sorcier ensorcelé, Soulard et Ancien Combattant qui du reste a servi de final du show. L’école de peinture de Poto-Poto à l’honneur à Washington Rappelons que la huitième édition de La Nuit du Congo à Washington a eu un contenu multi-catégoriel (peinture, sculpture, littérature, tourisme virtuel…). C’est ce qui explique l’exposition des tableaux de peinture de l’École de peinture de Poto-Poto du 1er au 31 mai à Touchstone Gallery, puis des journées portes ouvertes sur le Congo à la chancellerie de l’ambassade du Congo du 3 mai au 6 juin. Les sculptures exposées à Touchstone Gallery étaient de Virgile Mounkala, alors que les tableaux portaient les signatures de Gerly Mpo, Mangouandza, Sita, Paul, Abdel, Iloki, Delbay, Druick, Dezon et Ngoutou. Une autre partie de cette exposition a relevé les journées portes ouvertes sur le Congo à la chancellerie de notre ambassade sise au 1720, 16th, Northwest Washington DC. Il est à noter que quelques œuvres littéraires d'écrivains congolais tels Henri Lopez, Alain Mabanckou, Dongala Bounzeki, Albert Embounou, Mfoumou Fylla, Henri Djombo, Benoît Moundélé Ngolo etc., y ont été exposées. Le vernissage et l’ouverture de ces activités ont été placés sous le patronage de Stéphane Mamaty, conseiller d’ambassade, assisté de son collègue Tsiba Monka. Notons que la neuvième édition est en chantier. Pour ce faire, le promoteur-manager de GPY, Beethoven Germain Yombo, est passé par New York pour prendre langue avec la représentation permanente du Congo à l’ONU et avec quelques opérateurs culturels. Cette session poursuivra la promotion des arts picturaux dont l’exposition est prévue dans le hall du siège des Nations unies à New York et à la consécration d’Extra Musica qui aura accompli 22 ans de carrière. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photos 1 et 2 : Lyz et Noura Pache sur scène. (© DR) ;
Photo 3 : Photo de famille entre les artistes et l’ambassadeur. (© DR)
|