Cirque : Frédéri Vernier et Justine Berthillot s'expriment à travers le Noos

Le Noos est une danse pas comme les autres, c’est une articulation ou désarticulation du corps, un nouvel équilibre ou un essai de la chute. Il s’agit d’une danse charnelle et fascinante dans laquelle le main-à-main est le maître mot. L’humour, la tendresse ainsi que la complicité sont omniprésents.  Dans cette chorégraphie qui s’exécute à deux Justine est la voltigeuse et Frédéri le porteur. Ce duo prometteur risque bien d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire de l’acrobatie grâce à sa créativité si moderne. À travers ce Noos, ces deux artistes offrent tout simplement leur vision de l’acrobatie : un corps-à-corps brut presque rude, à la fois puissant et fragile qui prend en compte toute la réalité charnelle.

Justine Berthillot et Frédéri Vernier proposent au public une forme de spectacle où acrobatie rime moins avec puissance que délicatesse, un spectacle intelligent, beau, touchant et drôle. Sur scène, on les voit  courir, ils s’étreignent, s’élèvent et chutent, dans une prise d’élan sans retenue mais en symbiose entre force, faiblesse, prouesses et relâchés. Leurs corps osent une manipulation qui est à la fois innocente, emportée, rieuse et parfois violente.

 Ces deux artistes jouent avec les limites de leur corps, en exécutant la danse du Noos. Le samedi 9 septembre, les Ponténégrins sauront un peu plus sur cette danse acrobatique qui à pour point de départ le corps de ces deux artistes et ce qu’ils sont : des portants et des portés, comme tout un chacun l’est à sa manière. À la différence que leur manière est radicalement physique, la même chose et autrement. Notons que ce spectacle est une production de l’Institut français du Congo (IFC) et pendant plus de 30 minutes, Frédéri Vernier et Justine Berthillot vont permettre au public de passer un moment de bonheur et de fascination. Le duo va également effectuer une tournée africaine en ce mois de septembre qui va l’amener d’abord le 13 septembre à Djibouti, le 16 à Maurice, le 20 à Kigali (Rwanda), le 23 à Tananarive (Madagascar), le 27 à Abidjan en Côte d’ivoir et le 29 à Conakry en Guinée.