Cinéma du réel : les inscriptions à la 37e édition ouvertes

Le Cinéma du réel organise les inscriptions à sa 37^e édition en deux phases selon les périodes de réalisation. Ainsi donc, pour la première dont la délai est fixé au 30 septembre 2014, elle ne concerne que les films achevés entre le 1^er avril et le 31 août. Quant à la seconde, elle est destinée à ceux qui sont en passe d’être terminés, le sont tout fraîchement ou le seront d’ici à début décembre. Autrement dit, tous les films qui seront finis après le 1^er septembre devront être inscrits et envoyés au plus tard le 17 novembre 2014. Il est bon de savoir que les productions à venir, achevées après cette date, ne sont pas exclus vu qu’elles ont la possibilité d’«être envoyés jusqu’au 19 décembre ». Ce, « à la condition expresse d’avoir été inscrits au plus tard le 17 novembre 2014 », date butoir pour toutes les inscriptions à réaliser en français en ligne via l’adresse suivante : http://festivalcinereel.bpi.fr/entryform/fr/submission.aspx

Cette année, le festival propose aux cinéastes de télécharger directement leurs films sur sa nouvelle plate-forme VaD qu’elle dit accessible uniquement aux membres du comité de sélection. À savoir que seuls les formats avi, mp3, mp4, mov, mpeg sont acceptés pour un poids maximum de 4Go. Quitte à souligner que les films en DVD tout aussi recevables sachant que les fichiers de type Viméo ne seront acceptés qu’en complément de l’envoi d’un DVD.

Ne peuvent prétendre à l’inscription de la 37^e édition du Cinéma du réel que les films aux « écritures et propositions cinématographiques documentaires ». Mais encore faut-il que ce soit « dans une approche décloisonnée et ouverte ». Ce, fait-on savoir, qu’importe « le sujet, le genre, la durée, le support et la forme ». Juste qu’il convient de savoir que « le festival n’inclut pas dans sa recherche les émissions d’information, documentaires à caractère journalistique, films promotionnels ou d’entreprise ».

Trois prix pour le Congo

Le Cinéma du réel veut se réserver un certain privilège quant à la première diffusion en territoire français des films reçus. En ce sens, quelques restrictions sont émises à l’égard des œuvres déjà diffusées ou ayant fait l’objet d’une distribution commerciale en France et celles ayant joui d’une présentation précédente dans des festivals français avant Cinéma du réel. Ces dernières ne sont pas admises à concourir dans les sections compétitives internationales. Mais à savoir qu’ « une exception pourra être faite pour les reprises en France de films programmés dans des festivals étrangers ». Du reste, les restrictions imposées pour les sections compétitives internationales le sont de même pour les films de la compétition française. Ils sont tenus de n’avoir jamais fait « l’objet d’une diffusion ou d’une distribution commerciale en France ».

Notons que la RDC peut se targuer d’avoir pu paraître dans les deux derniers palmarès du Cinéma du réel. Un motif de fierté quand l’on sait que le festival aujourd’hui, vieux de 39 ans, est parvenu à s’imposer comme l’évènement de référence du cinéma documentaire en France et à l’étranger. Et donc, l’exploit du jeune cinéaste Dieudo Hamadi c’est d’avoir obtenu trois prix en deux années consécutives. En 2013, c’est pour Atalaku qu’il avait reçu le « Prix Joris Ivens ». Cette année avec le « Prix international de la SCAM » et le « Prix des éditeurs / Potemkine », c’était la double consécration pour Examen d’État.