Christian-Aimé Kayath : « Le président Sassou était à l’écoute de la diaspora du Benelux lors de son séjour à Bruxelles au sommet UE-UA »

Samedi 26 Avril 2014 - 3:08

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Congolais résidant entre Bruxelles et Brazzaville, le docteur Christain-Aimé Kayath, de retour du sommet Union européenne- Union africaine et de la Semaine africaine de la science, de la technologie et de l’innovation à Bruxelles, répond aux questions des Dépêches de Brazzaville

Les Dépêches de Brazzaville : Vous avez participé au dernier sommet UE-UA à Bruxelles. Quelles sont vos impressions ?
Christain-Aimé Kayath : D’abord, je remercie le président de la République du Congo, son excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, pour son écoute à l’endroit des préoccupations des Congolais de la Diaspora, plus précisément celles et ceux qui habitent le Benelux. Ensuite, les contributions tenues à ce sommet ont été d’une importance capitale pour notre pays.

Encore une fois, comme en avril 2013, en France, le président a réitéré son appel à la diaspora du Benelux de rentrer au pays. Comment l’avez-vous vécu ?
Le président Sassou a appelé la diaspora du Benelux à s’impliquer davantage dans leur pays en apportant leur savoir-faire et leurs compétences dans différents domaines. Les Congolais résidant en Belgique ont accueilli cette bonne nouvelle avec joie. Depuis un moment, j’observe leur enthousiasme quant à leur éventuel retour au pays.

Dans notre dernier numéro, vous nous avez parlé d’un certain nombre d’expertises que vous aviez proposées au gouvernement. Avez-vous eu des pistes sérieuses en discutant avec le président de la République ?
J’ai eu cette chance, et j’espère que cela reviendra dans ma modeste carrière, d’avoir eu une discussion concise et précise avec M. le président de la République. Je l’ai effectivement informé du projet qui consiste en l’implantation d’un grand laboratoire de police scientifique avec les technologies de l’ADN. J’avais eu un entretien dense avec le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, qui a manifesté son adhésion à ce projet, d’autant plus qu’il rentre dans le cadre des projets fédérateurs menés par le cabinet du ministre Bruno-Jean-Richard Itoua et les instituts récemment créés.

Pouvez-vous nous parler de ce projet ?
Il va consister à identifier et confondre les criminels récidivistes ou non. Ce projet va se baser sur les technologies liées à l’ADN. Il pourrait aussi intervenir dans le cadre du test de paternité et de l’identification des cadavres lors des accidents de tout genre. Il pourrait aider les instances de police et de justice à lutter contre la criminalistique dans tout le territoire du Congo. 

Après le sommet de l’UE-UA, vous avez été présent également à la Semaine africaine de la science, de la technologie et de l’innovation en Afrique ?
Oui, j’ai participé à cette grand-messe scientifique, où les experts venus de nombreux pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique ont tenu des communications de haute facture scientifique. J’y ai fait école en assistant à différentes conférences internationales. J’en sais personnellement gré au ministre Bruno Itoua pour son implication dans le développement de la recherche scientifique et de l’innovation technologique au Congo.

Roll Mbemba