Cérémonie des vœux de Nouvel An : des délégations permanentes Afrique centrale auprès de l'Unesco

Autour de Rachel Annick Ogoula Akiko, ambassadeur du Gabon, présidente du sous-groupe Afrique centrale auprès de l’Unesco, ses homologues de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, de la Centrafrique, de Guinée Equatoriale, de la République Démocratique du Congo, de Sao Tomé et Principe et du Tchad ont reçu une centaine de personnes qui ont répondu à l’invitation du jeudi 28 janvier au Cercle des Délégués de la rue Miollis à Paris. Avec, pour musique d’accompagnement, les sonorités du guitariste Dana de Balkason, cela a été l’occasion de déguster les mets du Bassin du Congo concoctés par l’organisation des services de Jean-Marie Adoua, président par intérim du groupe africain à l’Unesco.

Pour sa première cérémonie des vœux, l’ambassadeur du Gabon a souligné l’importance de se retrouver dès le début de l’année. Le président du sous-groupe Afrique centrale a évoqué le rôle de l’Afrique au sein de l’Unesco qui a adopté, lors de la 38^ème Conférence générale de l’année dernière, une résolution proclamant le 5 mai « journée du patrimoine mondial africain ». A propos du rendez-vous de la semaine africaine du 23 au 27 mai, Rachel Annick Ogoula Akiko a rappelé que celui-ci offre « une opportunité de mettre en exergue les multiples richesses de notre cher continent ». En fin d’allocution, il a salué le travail de son homologue Mariano Ebang Ebang Anguesomo, de la Guinée Equatoriale, en poste depuis le 4 juin 2013 et dont le mandat se termine en janvier 2016.

Au lendemain de cette cérémonie, Jean-Marie Adoua, après avoir assuré l’intérim de l’ambassadeur du Cameroun, pendant quatre mois, à la présidence du groupe africain, a passé le relais à Jacques Kabalé, ambassadeur du Rwanda en France depuis 2010 et, en même temps, à la tête de la Délégation permanente de son pays auprès de l’Unesco. A l’issue de la passation de service, le nouveau président a exprimé sa joie d’assumer la présidence du groupe le plus important de l’organisation avec 17 membres. Sa vision sera celle de ses prédécesseurs et son intention est de renforcer l’influence du groupe car, estime-t-il, «l’Afrique devrait influer sur toutes les décisions du Conseil et s’organiser afin d’être solidaire pour appliquer le principe de la rotation ».