CÉÉAC : validation d’une stratégie de développement des politiques et industries culturelles

Les ministres de la Culture du Cameroun Ama Tutu Muna, de la République centrafricaine et de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso, étaient présents à ces assises. Le ministre de la Jeunesse, sports, Culture et Arts de la RDC a été représenté par le directeur chef de service chargé de la coopération culturelle de l’administration centrale de la culture et des arts.

Les ministres ont validé précisément les 7 axes de la stratégie qui consistent notamment à faciliter la circulation des acteurs culturels et de leurs produits dans la sous-région ; à aider à la création d’un centre de formation aux métiers de la culture ; à faciliter l’accès des acteurs culturels aux financements ; à encourager l’élaboration d’un statut pour les artistes et les professionnels de la culture ; à adopter une stratégie de lutte contre la piraterie et à appuyer la création d’une banque de données culturelles sous-régionale

Un communiqué final, lu par le Secrétaire général adjoint de la CÉÉAC chargé de l’intégration socio-culturelle, a sanctionné la fin de la rencontre. Sangale Rondo Crispin a fait savoir que l’organisation de cette rencontre des ministres est « une occasion de travailler de manière coordonnée et concertée » sur le développement des politiques et industries culturelles ».

Plaidoyer pour la charte africaine de l'UA

Au cours de cette réunion, il a également été décidé d’engager un  plaidoyer pour la ratification de la charte culturelle de l’Union Africaine par les parlements des États membres de la CÉÉAC. Le ministre de  la Culture et des arts de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso, a fait la lecture dudit plaidoyer devant ses pairs et l’assistance. La réunion de Yaoundé visait notamment à poursuivre les travaux des  experts de la région entamée en novembre 2012 à Yaoundé sur ladite stratégie culturelle, à finaliser la stratégie culturelle par les experts et à la faire valider  par les ministres de la Culture de la CÉÉAC. Pour rappel, cette organisation régionale a nommé depuis deux ans un secrétaire général adjoint chargé de l’intégration socioculturelle. La création de ce poste, indique-t-on, témoigne que la CÉÉAC est consciente que la culture est un facteur d’intégration et de développement.

La RDC, qui est membre de cette organisation, pourra ainsi bénéficier, grâce à cette stratégie, d’un cadre et d’un marché plus large devant favoriser le développement de ses industries culturelles. En outre, elle pourra aussi intégrer  facilement  ses produits et services culturels dans un marché régional.