Arrêt-sur-images : Kouka Célio, l’artiste-musicien de la rue Béranger, à Bacongo Brazzaville

En France, dans le 3^e arrondissement de Paris, s’illustre encore, dans la mémoire des sapeurs, le 20 rue Béranger, où la Maison des étudiants congolais a longtemps abrité, jusque dans les années 80, le temple des premiers sapeurs connus sous le nom des « aventuriers ». À Brazzaville, dans le 1^er arrondissement, la rue Béranger, illustre plutôt, entre autre, la ruelle qui a servi de créations des gammes musicales de Kouka Célio pour un parcours artistique réussi entre les deux rives du majestueux fleuve Congo.

Décédé des suites d’une longue maladie le 20 août dernier, à l’âge de 81 ans, au Centre hospitalier et universitaire à Brazzaville, il a été porté en terre le samedi 3 septembre au cimetière « Ma Campagne », à Kinsoundi. Kouka Célio est parti avec les honneurs de la République. Il laisse des œuvres musicales dont le talent a été salué par toutes les sphères.

Un vibrant hommage de la République lui a été rendu au Palais des congrès, sous le patronage du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Henri Djombo, en présence des corps constitués nationaux, du représentant du ministre de la Culture de la République Démocratique du Congo, Cyrille Mbuwa, de la délégation des musiciens de la RD Congo conduite par Verkys, du réalisateur de l’album dédié aux chansons de Célio, Mfumu Fylla, du président de l’orchestre Bantou, Dieudonné Loussakou, des promoteurs culturels, des artistes, parents et amis.