Actu en bref

Oscar 2018

« Félicité » n’a pas franchi la barre des nominations

Après sa sélection dans la short-list du meilleur long métrage fiction en langue étrangère, c’est la fin de la course pour le film du réalisateur franco-sénégalais, Alain Gomis.

Passée la déception née du choc, beaucoup de personnes essaient de relativiser et se félicitent du parcours plus qu’honorable qu’a connu ce film. Le réalisateur a pour sa part réagi sur son compte Facebook en ces termes : « Fin de la course aux Oscars. Merci pour tous les soutiens. Ça fait aussi du bien quand ça s’arrête. La route a été longue et intense. On va pouvoir se remettre au travail. L’important était de trouver un peu de liberté. On va voir. »

Toutefois, cinq autres œuvres ont été nominées parmi les neuf films sélectionnés dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère. Il s’agit de : A fantastic woman (Une femme fantastique) du Chilien Sebastian Lelio, The insult du Libanais Ziad Doueri, Loveless (Faute d’amour) du Russe Andrey Zvya gintsev, On body and soul (Corps et âme) du Hongrois Ildiko Enyedi, The square (L’art de la discorde), film suédois.

Cette année, quatre-vingt-douze pays ont soumis une œuvre pour concourir à l’Oscar du Meilleur film étranger à l’Académie des arts et des sciences du cinéma des Etats-Unis. Les grands vainqueurs des Oscars 2018 seront connus lors de la 90e cérémonie qui se tiendra le 4 mars au Dolby Theater, à Hollywood.

Vient de paraître

« Serge Beynaud, Mélodies d'une vie »

Le journaliste-écrivain ivoirien Constant Guéi vient de publier aux Editions Matrice une œuvre sur la vie du chanteur ivoirien, Serge Beynaud.

Intitulé « Mélodies d’une vie », l’ouvrage est un roman biographique de cent cinquante pages qui emmène le lecteur à la découverte de la vie professionnelle et personnelle de Guy Serge Gnolou, plus connu sous le pseudonyme Serge Beynaud.

Le faiseur de Coupé- décalé tient en haleine des millions de mélomanes par la régularité de ses productions discographiques, la beauté et la teneur de ses compositions et surtout la synchronie de sa chorégraphie.

Dans le livre, on trouve d’autres passions et centres d'intérêt de l’artiste à travers des thématiques comme l'histoire d'une amitié entre deux adolescents ; la persistance du mariage forcé dans certaines coutumes ; des déceptions amoureuses, etc.

Dans un style journalistique, l’auteur mêle fiction et réalité pour montrer Beynaud sous toutes ses facettes. « Serge Beynaud, Mélodies d'une vie » est préfacé par l’écrivain ivoirien Philippe Demanois.

Dans ce même élan, le monde du showbiz ivoirien dévoilera prochainement une autobiographie du groupe Magic System. L’ouvrage sera écrit par le journaliste ivoirien Guillaume Vergès, qui a collaboré à plusieurs reprises avec le groupe, notamment en 2005,  2006 et en 2012 lors de la tournée des zéniths.

La sortie officielle de l’œuvre est prévue aux Editions du Panthéon en France, dans les pays francophones et en Afrique, d’après le site d’information « lifemag-ci » et « africatop succès ». Le livre rapporte plusieurs entretiens, les scoops, les confidences, le vécu des membres et du groupe.

Laetitia Ky

Des tresses pour dénoncer l’agression sexuelle

La styliste ivoirienne Laetitia ky compte bien se faire entendre sur le sujet. Elle vient de lancer sur son compte Instagram une campagne. Dénommée, « Me too » (moi aussi en anglais), la campagne de la jeune dame a pour but de dénoncer les multiples injustices faites aux femmes.

À travers les clichés de ses tresses (Un homme soulevant la jupe d’une femme, une bicyclette, des oreilles d’un lapin…), Laetitia ky fait comprendre au monde entier que le corps de la femme n’est pas un champ de bataille. Pour elle, « Il n’y a aucune excuse pour l’agresseur et vous devez en parler pour que cela commence à faire bouger les lignes ».

L’Afrique est le continent où les femmes subissent plus d’agressions sexuelles. Selon les données de l’ONU, au moins une Africaine sur trois ( soit 37% des femmes) a subi des agressions sexuelles au cours de sa vie. Malgré l’ampleur que prend le phénomène, le sujet reste tabou dans les communautés africaines.