Santé publique : Le ministre de tutelle informé de la nouvelle approche de Cordaid dans les soins

Mardi 16 Juillet 2013 - 15:15

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 Cordaid, une organisation d’inspiration catholique pour les secours et l’aide au développement et l’un des partenaires du ministère de la Santé publique, entend apporter son appui audit ministère pour améliorer les soins de santé de la population.

L'ONG  vient de mettre sur pied une approche contractuelle qui est déjà en exécution dans six zones de santé. Cette approche, explique le directeur pays de cette organisation, Piet Spaarman, reçu par le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, est le fruit de la bonne collaboration entre le ministère et Cordaid. En plus de la mise en œuvre de cette nouvelle approche, Piet Spaarman a fait savoir que son institution  finance  la cellule de financement basée  sur le résultat du ministère qui est  au  fait la cellule technique  qui réfléchit sur cette approche.

 À travers cette approche,  ajoute le coordonnateur de Cordaid chargé du renforcement de système de santé, le Dr Paul Khomba, l’objectif visé  est de subventionner les soins de santé dans les structures médicales. Pour ce faire, le Dr Paul Khomba explique comment fontionne cette théorie : « Nous contractons une formation sanitaire. Avec elle, on détermine un certain nombre des résultats à atteindre, cela conformément à un plan bien structuré par la formation médicale et nous achetons cash ces résultats. Cette façon de faire permet alors à la structure sanitaire  de résoudre des problèmes qu’elle rencontre, de baisser le coût de soins et, en fin de compte, de contrôler les résultats  qui sont réalisés ».

 Cependant, pour éviter la fraude, le Dr Paul Khomba révèle que le Cordaid a une structure d’achat et de contrôle qui travaille avec le ministère de la Santé publique. Elle vérifie ce que les structures de santé rapportent  comme résultats et en échange on leur verse leur part du financement et on suit ensuite la mise en œuvre de l’exécution par rapport au plan qu’ils se sont  tracé.

Cette approche revêt bien des avantages dans la mesure où l’on finance directement les soins et les bénéficiaires. Elle  permet également à  l’économie locale de la structure  sanitaire  d’être plus autonome « au lieu de prendre le tout qui  vient de l’extérieur et qui, parfois, ne rencontre pas les besoins réels  de la population ».

Aline Nzuzi