Education : l’école a tenu son pari à Kibouéndé

Le secteur éducatif à Kibouendé a maintenu le cap grâce à l'effort des autorités nationales en charge de la question. A la faveur de la mission de sensibilisation de la Commission ad hoc mixte paritaire de l'accord du 23 décembre, le 18 avril dans la localité, une mobilisation des élèves du primaire et du collège a été totale. « Oui on peut bien dire que l’école a effectivement repris car, depuis octobre, nous sommes en activité. Ça fait deux ans que l’école primaire fonctionne normalement. Deux ans consécutifs, avec tous les niveaux pédagogiquement parlant, c’est-à-dire du CP1 au CM2. L’année passée, nous avons présenté dix-huit candidats au Certificat d’études primaires élémentaires et cette année nous comptons en présenter vingt-neuf », a déclaré Hervé Raymond Missamou, responsable de l’école primaire Camille-Nkodia de Kibouéndé.

Parlant des effectifs, il a indiqué:« Si nous comptabilisons les abandons, nous sommes autour de trois cent dix élèves mais l’effectif réel au moment où nous parlons est de deux cent quatre-vingt-trois élèves. Et par rapport à la conjoncture, les cours commencent à 8h et finissent à 12 h 30 ».

À la question de savoir si les élèves étaient enthousiastes, Hervé Raymond Missamou a répondu:« S’ils ne l’étaient pas, on ne parlerait pas d’école ici à Kibouéndé ».

Pour sa part, présentant la situation du CEG Paul-Moudimba, le directeur Jean-Marie Koukarilandi a laissé entendre que l'établisement a ouvert ses portes le 4 octobre 2017 de la 6^e jusqu’en 3^e avec un effectif de cinquante-quatre élèves, les parents ayant été timides au départ pour envoyer leurs enfants à l’école. Mais avec le retour de la paix dans le département, les choses s’amélioreront.

Evoquant la situation des enseignants, il a souligné que le problème du personnel se pose comme partout ailleurs mais « l’avantage de Kibouéndé c’est que la plupart des bénévoles sont de la localité ».