Enquête Horp: lancement officiel des résultatsMercredi 11 Avril 2018 - 16:48 L'étude menée depuis 2015 par l'Unicef, le ministère de la Santé et l'université de Havard, visait, entre autres, à mieux comprendre les contraintes et obstacles liés à l'adoption des comportements favorables à la survie et au développement de l'enfant.
Le cercle Elais, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, a servi de cadre, le 11 avril, à l'atelier de lancement officiel des résultats de l'enquête Havard opinion research program (HORP). Rappelant le travail abattu par l'Unicef depuis soixante-dix ans pour sauver la vie des enfants et les conduire vers l'âge adulte à travers des interventions holistiques avec un accent particulier sur l'offre de services aux enfants les plus vulnérables, la représentante de l'Unicef, spécialiste en santé, Francine Kimanuka, a indiqué que cette enquête HORP s'est avérée nécessaire pour pallier le manque de données quantitatives et qualitatives sur l'adoption des parthiques familiales essentielles, qui ont trait aux connaissances, aux attitudes favorables ou défavorables, aux pratiques ainsi qu'aux normes sociales. Elle a souligné que l'étude visait à mieux comprendre les contraintes et obstacles liés à l'adoption des comportements favorables à la survie et au développement de l'enfant, tels que le lavage correct des mains, l'allaitement maternel exclusif, l'utilisation correcte de la moustiquaire et la prise en charge de la diarrhée à domicile et la vaccination. Tout en réitérant l'engagement de son institution d'oeuvrer auprès du gouvernement congolais pour l'atteinte des objectifs de développement durable à l'horizon 2030, la représentante de l'Unicef a fait savoir que cette enquête fait un état des lieux des déterminants sociaux influençant le processus décisionnel chez les individus et formule des recommandations de stratégies innovantes pour améliorer le bien-être de l'enfant congolais. Il s'agit, selon elle, d'un précieux outil d'assistance aux décideurs et responsables de programmes de développement pour la planification d'interventions auprès des communautés et des organisations communautaires. En effet, les résultats de ce travail cible particulièrement les membres du gouvernement, les agences des Nations unies, les ONG, universités, chercheurs, confessions religieuses, artistes, professionnels des médias et autres. Pour sa part, la secrétaire générale au Plan, Monique Likele, qui a lancé officiellement cet atelier, a indiqué que les partenaires gouvernementaux et autres acteurs doivent s'approprier les résultats de cette enquête. Selon elle, l'adoption des pratiques familiales essentielles par toutes les cibles amène à faire l'identification des facteurs facilitant la détermination des obstacles à leur ancrage dans le contexte local des communautés. Ce qui, a-t-elle noté, reste le meilleur atout au développement communautaire de promotion de la santé. C'est la raison, a-t-elle fait savoir, de se féliciter des objectifs que s'est fixés l'enquête afin de contrôler les facteurs de risque des maladies. ''Il est donc urgent que tout système sanitaire congolais s'approprie ces résultats en les déclinant en activités prioritaires et stratégiquement alignées sur les différents axes du plan national de développement sanitaire", a recommandé Monique Likele, tout en remerciant l'Unicef, l'université d'Harvard et l'équipe d'enquêteurs pour cette initiative. Cet atelier, précisons-le, a connu la participation des sécrétaires généraux de l'EPSP; du Genre, enfant et famille; de la Santé publique; de la Communication; des Affaires sociales et actions humanitaires; des représentants des organisations de coopération bilatérale et multilatérale; des directeurs centraux des ministères; ainsi que des directeurs des programmes spécialisés des ministères. Aline Nzuzi Légendes et crédits photo :Une vue des oratrices lors de la présentation des résultats l’enquête Notification:Non |