Jusqu'au 7 avril, des conférences plénières, sessions orales, présentations de posters permettront aux participants d’échanger autour de thématiques variées et d’actualité, notamment : les dynamiques de l’épidémie du VIH dans l’espace francophone ; stratégies thérapeutiques ; le VIH et les hépatites dans l’agenda du développement à l’horizon 2030 ; les antirétroviraux, outils de prévention ; adolescents et VIH, etc.
« Notre monde change, et les préoccupations d’avenir ne manquent pas. En 2018, la gouvernance de la santé mondiale aura été renouvelée, les stratégies auront été remaniées, mais les financements resteront sans doute incertains. S’informer, débattre de nos politiques, de nos programmes et de nos pratiques, s’assurer que l’équité accompagne les progrès de nos actions, devront également être au cœur de nos échanges. Ensemble, nous construisons cette conférence pour faire entendre cette voix de la francophonie portée par l’AFRAVIH », ont promis les organisateurs.
Comme les éditions précédentes, ce colloque accueille associations et fondations, ainsi que de nombreux acteurs et chercheurs de pays francophones ayant besoin d'un soutien financier. Des exposés y sont présentés et les publications et directives clés publiées par l'Organisation mondiale de la santé, en français, sont distribuées aux participants.
Signalons que depuis la découverte de l’infection à VIH jusqu’à ce jour, il n’existe aucun traitement pour guérir la pandémie du sida : une personne séropositive l'est à vie. Les différents traitements ont pour rôle tout simplement de bloquer l’évolution du virus dans l’organisme et de maintenir l’équilibre entre la présence du virus dans le corps et le système de défense de l’organisme.
À l’heure où le VIH est pratiquement considéré comme une maladie chronique, des équipes de chercheurs tentent toujours de trouver un remède pour cette infection qui frappe plus de trente-six millions de personnes dans le monde. Les défis restent grands.
En juin 2016, l’assemblée générale de l’ONU a adopté, sans vote, au cours d’une réunion de haut niveau, une déclaration politique, afin d’« accélérer la riposte pour lutter contre le VIH et mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 ». Les signataires s’étaient engagés à ramener à moins de cinq cent mille le nombre des nouvelles infections par an dans le monde d’ici à 2020.