Coopération militaire : le général Charles de Kersabiec arrive au terme de son mandat

Au cours de leur tête à tête, les deux personnalités ont procédé à un tour d’horizon des actions de coopération militaire opérationnelle et du partenariat qui existe depuis longtemps entre le ministère, les Forces armées congolaises et les éléments français au Gabon.

« Nous avons, au-delà des Forces armées congolaises, évoqué aussi l’état d’un pays frère qui est la Centrafrique pour lequel le Congo comme la France sont engagés pour essayer de trouver une paix durable, de participer à l’effort des Centrafricains eux-mêmes pour une paix durable dans leur pays. Car, chacun sait que quand la maison du voisin brûle, il est nécessaire de se préoccuper de sa protection », a déclaré Charles de Kersabiec à sa sortie d’audience.

A propos des souvenirs qu’il garde de la coopération internationale qu’il a entretenue avec les pays du continent africain, Charles de Kersabiec a indiqué qu’il n’oublie pas que le Congo, c’est la capitale de la France Libre. « Et moi qui m’appelle Charles de mon prénom comme le général De Gaulle, je ressens cette fraternité », a-t-il estimé.

A noter que le général Charles de Kersabiec a servi plusieurs fois sur le continent africain : chef de peloton au 43^e bataillon d’infanterie de marine à Port-Bouet, en Côte d’Ivoire en 1986, puis commandant des troupes françaises déployées toujours en Côte-d’Ivoire dans le cadre de l’opération Licorne, et chef de corps du 43^e bataillon d’infanterie de marine en 2007. Il a également occupé les fonctions d’attaché de défense à l’ambassade de France au Sénégal, à Dakar, et d’attaché de défense auprès de l’ambassade de France au Cameroun. De 2014 à 2016, il a commandé l’Ecole militaire de spécialité de l’Outre-mer et de l’étranger.

Pôle opérationnel de coopération, les éléments français au Gabon complètent la formation des militaires des pays partenaires de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale durant leur mise en condition avant l'engagement dans des opérations intérieures ou extérieures. Près de 5 400 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de deux cents stages hautement spécialisés ; les éléments français au Gabon sont également un point d’appui opérationnel et logistique en Afrique de l’ouest.