Journée du 8 mars : le CJID sensibilise les femmes de Makélékélé aux violences sexuelles et économiquesSamedi 10 Mars 2018 - 14:45 Le Club jeunesse, infrastructures et développement (CJID) a organisé le 8 mars une campagne de sensibilisation des femmes du 1er arrondissement de Brazzaville, notamment celles du quartier Kinsoundi et ses environs aux différentes sortes de violences ainsi qu'à l’importance du guichet unique Présidée par le délégué général du CJID, Mérols Diakambana Diabs, cette journée de sensibilisation a tourné autour de deux sous-thèmes, développés par les animatrices de cette ONG qui œuvre dans les domaines de la formation et de l’insertion des jeunes dans le monde professionnel. Représentante du CJID au niveau du Guichet unique de Brazzaville, Kermeliss Kimbadi Bouesso a parlé du service de cette structure qui couvre les volets sensibilisation, protection, plaidoyer. Insistant sur le volet protection, objet de sa présentation, elle a expliqué qu’il s’agit d’un espace où les gens viennent pour s’informer. En effet, le guichet unique mis en œuvre récemment s’en charge, entre autres, de la prise en charge psychologique et médicale, l’accompagnement judiciaire et juridique des victimes ayant subi les différentes formes de violences. « Nous voulons que la femme puisse dire non aux violences faites à son égard et aux enfants. Donc, dire à la femme d’avoir le courage de dénoncer tout ce que nous subissons comme violences. Quelle que soit la forme de cette violence, la femme doit être capable de dénoncer, de porter plainte contre son agresseur afin que justice soit faite », a sensibilisé Kermeliss Kimbadi Bouesso, précisant que la femme d’aujourd’hui devrait être différente de celle d’hier, la femme traditionnelle. Exposant sur les objectifs et le but des campagnes de sensibilisation aux différentes sortes de violences et leurs manifestations, Flore Ernestine Ndamba a mis un accent particulier sur la violence sexuelle et économique. Parlant des conséquences de ces violences, l’animatrice CJID a demandé aux participantes de s’orienter vers l’hôpital de référence de Talangaï pour la partie nord et l’hôpital de Makélékélé pour la partie sud, en cas d’agression. Concernant les enfants, elle a soutenu que la violence économique nuit à son développement et à sa croissance car il s’agit d’un travail précoce. Les veuves sont, quant à elles, victimes des mauvais comportements de la belle famille qui s’accapare de tous les biens. Les autres conséquences étant les avortements et les cas de suicide dans les foyers. Sur le registre de ces violences, elle a également épinglé la pédophilie ; le mariage forcé ; l’attouchement sexuel, l’inceste ainsi que les violences spirituelles. Notons que cette campagne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui aux femmes et enfants victimes de violences, financé par l’Union européenne et développé par l’Association de solidarité internationale, les ONG Azur développement et CJID en partenariat avec le gouvernement congolais. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Les participantes après la cérémonie/Adiac Notification:Non |