Mairie de Brazzaville : les femmes déterminées à poursuivre la lutte pour leur émancipationJeudi 8 Mars 2018 - 18:45 La secrétaire générale du conseil municipal de Brazzaville, Augustine Koy Tsan, a animé le 08 mars à l’hôtel de ville, une causerie-débat au cours de laquelle les femmes ont émis plusieurs idées dont celles liées à la réorganisation de la lutte féminine. Partout dans le monde, les groupes et associations de femmes préparent des manifestations, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées. « Violences faites aux femmes et leurs conséquences économiques sur l’autonomisation des femmes », telle a été la thématique choisie par les femmes évoluant à la mairie de Brazzaville pour célébrer la fête du 8 mars. La directrice de l’administration générale et du contentieux, Justine Eyenet, présidente du collectif des femmes municipales a fait un rappel historique du 8 mars, la Journée internationale de la femme consacrée aux luttes féministes et aux revendications. C'est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Ces rétrouvailles ont permis aux femmes de la mairie de faire la rétrospective de leur mutuelle et d’entrevoir les possibilités de changer certaines décisions sociales. À travers des anecdotes, elles ont rappelé les notions liées au développement : le droit d’entreprendre, le sens de la dignité, le droit d’avoir le contrôle sur sa propre vie, la capacité d’influencer le changement social et l’éthique de la femme au foyer ainsi qu’en milieu professionnel. Les oratrices ont insisté aussi sur l’importance des études scolaires pour les femmes car, la majorité d’entre elles abondonnent les études juste après l'obtention d' un dipôme d'Etat. Elles ne terminent pas le cycle universitaire. De manière interactive, les femmes municipales ont suggéré la mise en place de deux commissions nationales dont l’une sera consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes et l’autre prendra en charge les enfants après le divorce ou la rupture des liens de camaraderie. Elles ont plaidé pour que les femmes soient mieux enseignées sur l’obligation de rendre compte. Au cours de cette causérie -débat, les femmes ont été invitées à se confier à l'association des femmes juristes concernant les dossiers relevant du droit. Par contre, la secrétaire générale du conseil municipal de Brazzaville, Augustine Koy Tsan, s’est interrogée en ces termes : « A quand une femme aux postes de préfet de la ville, de maire de Brazzaville et de commissaire ? »
Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Podium des travaux (Adiac) Notification:Non |