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Jeudi 22 Février 2018 - 19:00
Le président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique Centrale, (Roscevac), Nicaise Moulombi, s’est entretenu le 21 février, avec le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-MI. Au cours de cet échange, il a plaidé en faveur de la signature d’un accord de coopération entre les deux institutions.
Pendant plus d’une heure, Nicaise Moulombi a retracé l’historique du réseau dont il a la charge, depuis l’assemblée générale constitutive de juillet 2014. En effet, depuis cette assemblée, le Roscevac s’est déployé sur tous les terrains en participant activement aux grandes rencontres comme la COP21 en France, en 2015, à la co-organisation avec la Banque africaine de développement des évènements parallèles sur l’entrepreneuriat vert fémini, à Marrakech lors de la COP23. Il a aussi participé à plusieurs rencontres tenues à travers le monde sur les questions liées à l’accès à l’eau des pays africains, sur les changements climatiques, les actions de lobbying et de plaidoyer sur divers projets. Malgré cette intense activité, le Roscevac est confronté à d’énormes difficultés qui constituent une entrave à son déploiement. Nicaise Moulombi a évoqué, entre autres, l’absence d’appui et de soutien financier de la part de la CEEAC, l’inadaptation et l’incompatibilité des modes de planification des activités et de mobilisation des ressources et le non- fonctionnement des représentations nationales. Pour des recommandations, il a évoqué l’implication du Roscevac dans l’élaboration de la stratégie de mobilisation des ressources. S’agissant du plaidoyer en faveur du renforcement de la CEEAC et de ses organes techniques, l’hôte du secrétaire général s’est appesanti sur la place que devrait accorder la CEEAC aux organisations de la société civile, la réforme institutionnelle des projets, et la nécessité de développer les convergences pays pour une diplomatie environnementale et climatique et une gestion renforcée des ressources naturelles. De son côté, le secrétaire général de la CEEAC s’est félicité de la vision constructive de son hôte et de la convergence de vues sur plusieurs questions entre la CEEAC et le Roscevac. Il a cité, à son tour, l’ensemble des dossiers importants sur lesquels la CEEAC travaille actuellement, à savoir la réforme institutionnelle, la rationalisation des deux communautés économiques régionales (CEEAC-CEMAC) élargie à la CIRGL, la préparation actuelle de la session ordinaire du Copax et bien d’autres. Il a conclu par la nécessité de voir les Etats membres de la CEEAC s’approprier les vertus et les aspirations de la CEEAC et d’intérioriser les mécanismes de son fonctionnement. Les deux interlocuteurs ont décidé de renforcer leurs relations, en vue d’aboutir, dans un avenir très proche, à un accord de coopération durable.
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