Liberté de la presse : l’UPF, l’AEPC et l’OCM condamnent l’agression des journalistes à Brazzaville

Samedi 2 Décembre 2017 - 15:15

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Dans une déclaration rendue publique le 2 décembre, les professionnels de la communication et des médias, exerçant au Congo, ont décrié « fermement l’agression barbare menée par des éléments armés en civil non identifiés » sur les professionnels de l'information, le 30 novembre dernier.

« Réunis ce samedi 2 décembre à la Maison de la presse du Congo, à Brazzaville, nous exprimons notre indignation suite aux actes d’agression corporels et matériels perpétrés par les éléments armés non identifiés contre les journalistes de la presse nationale et internationale en plein exercice de leur métier », souligne la déclaration cosignée par l’Union internationale de la presse francophone (UPF/Congo), l’Association des éditeurs de presse du Congo (AEPC) et l’Observatoire congolais des médias (OCM).

Ainsi, pour faire la lumière sur cette agression, ils demandent aux autorités compétentes de diligenter une enquête afin d’arrêter et de traduire en justice les auteurs de « ces actes qui n’honorent pas le Congo qui ne figure pas sur la liste des pays prédateurs de la liberté de la presse ». Ces trois organisations de défense des intérêts des journalistes demandent, par ailleurs, la restitution du matériel de travail subtilisé auprès des journalistes.

L’UPF, l’AEPC et l’OCM ont également rappelé aux autorités les dispositions de la loi sur la liberté de l’information et de la communication, notamment en ses articles 4 et 7. En effet, ceux-ci soulignent le libre accès aux sources d’information et prônent la satisfaction des attentes du public en matière d’information et de communication.

Rappelons que cette déclaration fait suite à l’agression des journalistes dans l’enceinte du journal La Semaine africaine, le 30 novembre dernier, alors qu’ils attendaient couvrir la conférence de presse que devait animer Me Yvon Eric Ibouanga, avocat du détenu André Okombi Salissa.

Parfait Wilfried Douniama

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