À ces hommes de l’ombreSamedi 4 Novembre 2017 - 13:54 La dialectique de la vie veut que l'existence humaine soit compartimentée en périodes qui déterminent la capacité de l'humain à exister dans la société. Aussi, la plus belle par excellence c'est l'enfance. La période de l'insouciance. Le temps des grands rêves où tout est servi par les parents et cela confère aux enfants un statut de privilégié. Chacun de nous en garde un exquis plaisir, juste en y convainquant ses souvenirs les plus intimes. Quoi de plus normal! Après vient la période des grands apprentissages, du chemin d'école, du collège, du lycée et de l'école chère à Aristote, juchée au jardin des académies. Ensuite, la vie professionnelle suit son cours avec ses hauts et ses bas. Insidieusement, arrive ce que l'on appelle le troisième âge. L’âge des seniors. C'est la période pendant laquelle ces chers parents ou frères sont confiés, voire même abandonnés comme des haillons dans des institutions qui s'occupent des gens de leur âge, parce que traités de tout. Souvent, ce sont des gens qui ont perdu de leur superbe ou la part cognitivo-cérébrale est aux abonnés absents. Décidément, il ne fait pas beau d'être vieux dans cet univers. Car assimilés aux enfants qui réapprennent le fonctionnement de leur propre organe. C'est un tableau difficile à peindre pour des personnes qui ont pour profession l'entretien et la pratique de ces seniors. Ils peignent ce tableau avec les yeux de leur cœur, continuant à servir l'humain en parfaite déliquescence avec l'humanité la plus recherchée. Incontestablement, nous accordons une mention spéciale à ceux qui, au quotidien, donnent le meilleur pour l'entretien de nos seniors en leur apportant les soins les plus adaptés et en faisant preuve d’un bel engagement. Enfin, pour tout dire, c'est une occasion pour nous de rendre un hommage bien mérité à ces hommes de l’ombre qui se donnent à fond pour rendre à l'humanité ses lettres de noblesse. Les Dépêches de Brazzaville Notification:Non |