Paludisme : une nouvelle moustiquaire imprégnée plus fiable pour la préventionJeudi 13 Juillet 2017 - 19:30 Des tests libres d’un insecticide plus actif ont récemment été réalisés dans plusieurs pays en Afrique sur les moustiquaires capables désormais de combattre les moustiques résistants. La société BASF a présenté la moustiquaire imprégnée d’Interceptor G2, un insecticide jugé « inédit », qui pourrait renouveler les programmes de prévention du paludisme. Les essais ont été réalisés au Bénin, Burkina Faso, en Tanzanie et Côte d'Ivoire, a annoncé le 13 juillet, un communiqué de presse de ladite société basée en Allemagne. BASF a reçu une recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour sa moustiquaire Interceptor G2 imprégnée d’un insecticide longue durée, à base de chlorfénapyr. Il est issu d’une famille d’insecticide totalement inédite, destinée à la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies et répondant à des fins de santé publique. C’est la première fois depuis plus de 30 ans que l’OMS émet une recommandation pour l’utilisation d’un produit basé sur cette nouvelle famille d'insecticide. Dans le cadre d’une collaboration de plus de 10 ans avec l’Innovative Vector Control Consortium (IVCC) et la London School of Hygiene & Tropical Medicine, les scientifiques de BASF ont réussi à imprégner des moustiquaires de chlorfénapyr et à respecter les niveaux de performance rigoureux exigés par l'OMS pour une utilisation en santé publique. Un deuxième produit à base de chlorfénapyr, sous forme de spray pour l’intérieur des habitations, baptisé Sylando 240SC, est également en cours d’évaluation par l’OMS. Toutes les 2 minutes, un enfant meurt du paludisme dans le monde. Et chaque année, plus de 200 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Le paludisme est également l’une des causes majeures de pauvreté à l'échelle mondiale, ce qui en fait l’un des fardeaux les plus lourds pour les populations les plus vulnérables. Suite à la recommandation de l’OMS, BASF va se préparer à lancer Interceptor G2 pour prévenir le paludisme. En fonction des procédures locales d’homologation, les ministères de la Santé et organismes d’aide devraient avoir accès à la nouvelle moustiquaire dès la fin de l'année 2017. Quentin Loubou Notification:Non |