France : Emmanuel Macron s’engage à introduire une dose de proportionnelle à un Parlement réduit au tiers

Mardi 4 Juillet 2017 - 18:40

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Le président français Emmanuel Macron a réuni en congrès le Parlement au château de Versailles, pour répondre à « l’impatience des Français ». Il a promis un « changement profond », et « action et efficacité » dans la solennité. A l’entame de son discours, on a pu observer une minute de silence en mémoire de l’ancienne ministre féministe, ex-président du Parlement européen Simone Veil, survivante de la Shoah, une grande figure de la liberté décédé le 30 juin.

 

 

« Je crois profondément que par ses choix récents, notre peuple nous demande d’emprunter une voie radicalement nouvelle, de renouer avec l’esprit de conquête », a déclaré le président de la République française qui tient à respecter ses engagements de campagne : exposer les grandes orientations de son quinquennat devant les députés et sénateurs.

Dans un discours qui a duré une heure et quarante-cinq minutes, Emmanuel Macron a plaidé pour : la réduction du Parlement,  soit d’un tiers le nombre de sénateurs et de députés ;  la modification du mode d’élection du Parlement en y introduisant « une dose de proportionnelle » afin que  « toutes les sensibilités y soient justement représentées ».

Pour le président français « un Parlement moins nombreux, mais renforcé dans ses moyens, c’est un Parlement où le travail devient plus fluide (…) c’est un Parlement qui travaille mieux ». Il appelle à l’«action» et  à l’« efficacité » à tous les niveaux du pouvoir, avec une volonté de parachever la réforme des institutions « d’ici un an », et se dit prêt à soumettre ces nouvelles dispositions à un référendum « si nécessaire ». Emmanuel Macron veut  « retisser entre les Français et la République le rapport qui s’est dissout dans l’exercice mécanique du pouvoir ».

Il s’est engagé à lever l’état d’urgence en vigueur depuis novembre 2015 « à l’automne » tout en renforçant des mesures dans la lutte contre le terrorisme. Des députés de la France insoumise et du Parti communiste ont refusé de s’associer  à ce rituel désormais annuel, « pour dire non à la monarchie présidentielle ».

Noël Ndong

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