Commission nationale des droits de l'homme : les jeunes sensibilisés à l’exercice de la liberté de manifestationMardi 30 Mai 2017 - 18:50 Au cours de ce séminaire organisé par la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) du 29 au 30 mai avec l’appui de la Fondation Konrand Adenauer, les jeunes de la ville de Kinshasa aussi bien que ceux de la majorité au pouvoir, de l’opposition et de la société civile ont été édifiés autour du thème : « Comment éviter les violences entre les jeunes et les autorités locales, lors des manifestations publiques ». Cet atelier se veut un cadre de libre expression entre les jeunes de différentes tendances politiques pour échanger sur des actes de violences et des situations susceptibles d’entrainer des atteintes et restrictions aux libertés publiques, dans un esprit de fraternité et de respect mutuel. A en croire le président national de la CNDH, Mwamba Mushinkoke en dépit de l’existence de l’arsenal juridique que dispose la RDC, plusieurs défis demeurent à relever au regard de la situation réelle des droits de l’homme au pays. Plusieurs causes, explique le président de la CNDH, sont à la base de ce constat. « Ces causes vont de l’ignorance des droits et des modalités de leur exercice dans le chef des jeunes à une absence totale d’une véritable culture des droits de l’homme aussi bien dans le chef des destinataires que les agents chargés d’appliquer la loi. Ce qui explique, l'institutionnalisation en 2013 de la CNDH sur base de l’article 222, alinéa 3 de la Constitution ». Pour lui, les organisateurs des manifestations publiques ont une responsabilité au même titre que les agents de l’ordre chargés de l’encadrement des manifestants qui n’observent pas les règles exigées pour l’exercice de cette liberté. Le président de la CNDH révèle toutefois l’existence d’un climat de méfiance entre les acteurs politiques et les accusations de part et d’autres autour de l’exercice de la liberté de manifestation publique, considérées comme un droit constitutionnel exigeant le respect de son exercice par tous. « Aucun prétexte ne peut être envisagé pour vider le sens de ce droit. Toute violence pendant les manifestations publiques est à condamner », fait remarquer le président de la CNDH. Aline Nzuzi Notification:Non |